Annonce
Annonce

NOTRE-DAME-DES-ANGES ET LE CANTON DE STANBRIDGE

Jef Asnong

 

Note de la rédaction

La grande région qui entoure la ville de Bedford a connu toutes sortes de changements au cours de son histoire et, depuis les débuts de la colonie, on y a référé sous diverses appellations : seigneurie de Boisfranc, Rivière-aux-Brochets, Canton de Stanbridge, mais aussi paroisse Notre-Dame-des-Anges-de- Stanbridge, au coeur et à l’origine de laquelle se trouvait le hameau Malmaison ou Des Rivières. Jef Asnong, auteur de quelques ouvrages relatant l’histoire de notre région (voir en page 25), a retracé la petite histoire de Malmaison-Des Rivières que nous vous livrons ici, à l’occasion du 125e anniversaire de la fondation de la ville de Bedford.

jamesmcgill

Sous le régime français

Le 2 avril 1733, fut concédée à Pierre-Jacques Payen de Chavoy (ou Chavois), Sieur de Noyan, une seigneurie qui porta le double nom de Noyan et d’Île-aux-Noix. Deux jours plus tard, le 4 avril, concession fut faite de la seigneurie de Sabrevois au sieur Jacques-Charles Sabrevois et le lendemain, 5 avril, fut concédée la seigneurie de Boisfranc (aussi appelée Rivière-aux-Brochets), au Sieur François Daine.

Le 10 mai 1741, n’ayant pas été mises en valeur, les seigneuries de Noyan, de Sabrevois et de Boisfranc furent réintégrées au Domaine royal. Le 8 juillet 1743, la seigneurie de Noyan, avec les mêmes frontières, fut rendue au même Payen de Chavoy. Celle de Sabrevois fut rendue, le 9 novembre 1750, au même sieur Jacques-Charles Sabrevois. La seigneurie de Boisfranc ne fut plus concédée en tant que seigneurie.

Après la conquête

Vol12no6_juin_juillet_2015_33
La vieille école

Le 27 mars 1764, M. Gabriel Christie et M. John Campbell acquéraient la seigneurie de Noyan. Le 3 août 1764, M. Gabriel Christie et M. Moses Hazen acquéraient celle de Sabrevois. Avant la fin de ce siècle, ces deux seigneuries, parmi d’autres, devinrent la propriété du seul M. Gabriel Christie.

Le 1er septembre 1801, le canton de Stanbridge fut concédé à Hugh Finlay et à 39 de ses associés. Ce19e canton correspondait à la majeure partie du territoire de l’ancienne seigneurie de Boisfranc. Une réserve légale de deux lots sur sept fut retenue pour le soutien du clergé de l’Église d’Angleterre et pour la Couronne.

Quand on parle de cantons, on distingue l’entité territoriale sous juridiction directe de la Couronne, et la propriété privée de la totalité ou des parties de ce canton. Les propriétaires terriens d’un canton ou partie de canton ne possédaient pas les pouvoirs d’administrateurs civils concédés dans le système seigneurial. Initialement, les cantons furent administrés de la capitale. Plus tard, la relève sera assumée par des municipalités autonomes de divers types.

Vol12no6_juin_juillet_2015_34
Moulin Des Rivières

Dans le cas du canton de Stanbridge, M. Hugh Finlay s’était acquis à lui seul 13 755 hectares, soit 57,4 % de la superficie du canton. Dès le mois suivant cette acquisition, la part du lion de ce domaine, soit 13 112 hectares ou 54,7 % du territoire de Stanbridge, passa de façon indivise à ses créanciers, messieurs James McGill (voir l’encadré) et Isaac Todd. Cette transaction fut notariée un an plus tard, soit le 2 octobre 1802.

L’époque de la famille Des Rivières

Le 5 mars 1813, par la réalisation du testament de M. McGill, la part de la propriété indivise de ce dernier dans le canton de Stanbridge passa à son fils adoptif François-Amable Des Rivières. Le 18 août 1817, M. Isaac Todd vendit sa part indivise du canton de Stanbridge à M. Des Rivières. Enfin, le 6 juillet 1825, le fils de M. François-Amable Des Rivières, François-Guillaume, acheta de M. John Neilson, les six lots que celui-ci avait acquis de M. Finlay. Tenant compte des terrains vendus, la famille Des Rivières possédait alors un maximum de 53,75 % du territoire stanbridgeois.

En 1829, le gouvernement de l’Union concédait des représentants élus dans les Cantons-de-l’Est, décision mise en vigueur le 26 octobre 1830. Apparaissent alors les comtés électoraux de Missisquoi et de Rouville. Le comté de Missisquoi englobait alors le territoire plus tard connu comme Brome tandis que le comté de Rouville englobait le futur comté d’Iberville.

À compter de 1830, l’un des fils Des Rivières, François-Guillaume, effectua des visites régulières à son domaine de Stanbridge. Il s’y établissait en 1833 en y ayant fait construire le manoir Malmaison. Celui-ci n’avait alors qu’un seul étage. En 1831, le recensement pour le canton de Stanbridge indiquait une population de 2380 personnes, dont 191 propriétaires et 190 non-propriétaires.

Henri Des Rivières vint rejoindre son frère François-Guillaume en 1841. Ils rehaussèrent aussitôt leur manoir d’un étage. Dès l’année suivante, soit en 1842, les Des Rivières commencèrent la construction de leurs barrages et moulins. Le moulin à scie était situé du côté ouest de la rivière. Le moulin à farine fut construit en 1843 et était situé du côté opposé du cours d’eau. En 1843, les frères Des Rivières construisirent aussi à proximité des autres bâtiments un pont couvert de 41,5 mètres de long, ouvrant le passage au chemin Saint-Charles. Au cours de l’été et de l’automne 1845, ils bâtirent une chapelle en bois non loin de leur résidence.

Jusque là, l’endroit était une desserte de la paroisse de Saint- Georges de Noyan (Henryville). Le 22 août 1845, eut lieu l’érection canonique de la paroisse du canton de Stanbridge, dorénavant nommée paroisse Notre- Dame-des-Anges-de-Stanbridge. La nouvelle paroisse comprenait alors l’ensemble du canton de Stanbridge et des parties restreintes des seigneuries de Noyan et de Sabrevois. À noter que la plus grande partie du futur village de Pike River faisait alors partie de Notre-Dame-des- Anges. À cette date il y avait déjà 699 catholiques dans ces lieux. Le 4 avril 1846, eut lieu la reconnaissance civile de la nouvelle paroisse ; telle proclamation conférait à cette époque une reconnaissance municipale au même territoire. Henri Des Rivières fut le premier maire de la municipalité de Notre-Dame-des-Anges.

En février 1847, en toute probabilité le 24, la chapelle de Malmaison brûla. On reconstruisit aussitôt, au même endroit, une nouvelle église plus grande. Elle fut bénie le 16 décembre 1847.

Démembrements et remembrements

Le 8 juillet 1847 une loi chambarda le monde municipal. Librement traduit, il s’agissait de « l’Acte en vue d’améliorer les dispositions pour l’établissement d’autorités municipales dans le Bas-Canada ». La première considération en donna tout le sens : « Vu qu’il est à propos d’abolir les municipalités de paroisse et de canton… ». La loi prévoyait aussi la reconnaissance des municipalités de ville ou de village existants et admettait la création de nouveaux. Ainsi, sauf quelques exceptions, chaque comté devint une municipalité et la loi ordonna que les municipalités de paroisse ou de canton qui avaient été abolies transfèrent aux nouvelles entités les fonds, propriétés, livres et documents qui leur appartenaient. Ainsi, des comtés, entre autres Rouville et Missisquoi, entrèrent en possession des pouvoirs municipaux. Les municipalités des paroisses catholiques de Saint-Georges de Henryville et de Notre-Dame-des-Anges furent abolies. Les paroisses du même nom continuèrent d’exister comme avant.

Le 30 mai 1855, fut sanctionnée la nouvelle loi, dite : « Acte des Municipalités et des Chemins du Bas-Canada ». Elle entra en vigueur le 1er juillet 1855. Son premier attendu expliquait qu’il était « nécessaire de réformer le système des municipalités et de la voirie du Bas-Canada, et d’établir dans cette partie de la province des municipalités de comté, de paroisse, de township, de ville et de village… ».

Vol12no6_juin_juillet_2015_35
Reproduction de l’un des dix panneaux d’interprétation installés sur le site du Hameau Malmaison par l’organisme Héritage Stanbridgeois, de Notre-Dame

La nouvelle loi abolit sans autre forme de procès la loi municipale de 1847 ainsi que d’autres lois concernant le sujet. Furent donc révoquées les abolitions de municipalités de 1847. La loi prévoyait en outre les procédures d’établissement de nouvelles municipalités, donnant en ces processus un rôle prépondérant aux conseils de comté.

La municipalité de Notre- Dame-des-Anges fut donc réincorporée, mais son territoire fut très fortement réduit par l’octroi d’un statut de municipalité autonome à la presque totalité du territoire du canton de Stanbridge. Ainsi fut consacrée la différenciation entre les territoires de la municipalité de Notre- Dame-des-Anges et la paroisse du même nom. Pendant quelque temps, la municipalité de Notre- Dame-des-Anges fut connue, du moins officieusement, comme la municipalité de la partie ouest de Notre-Dame-des-Anges. En cette même année 1855, il y eut création aussi, entre autres, des nouveaux comtés électoraux de Missisquoi et d’Iberville. L’ancien comté de Missisquoi fut scindé en deux : Missisquoi Ouest héritant du nom de Missisquoi tandis que Missisquoi Est recevait le nom de Brome. Quant au nouveau comté d’Iberville, il fut créé en détachant ce territoire de l’ancien comté de Rouville. M. Henri Des Rivières, maire de Notre-Dame-des-Anges, fut le premier préfet du comté de Missisquoi et ceci jusqu’en 1857.

Le 1er décembre 1863 marquait l’établissement d’un bureau de poste à Malmaison. Ce bureau fut fermé près de cent ans plus tard, le 15 mars 1950. C’est aussi en 1863 que l’on construisit une école de rang à Malmaison, sur le chemin Saint-Charles. Le 21 mars 1866, on érige la paroisse Saint-Damien-de-Bedford dont la proclamation civile a lieu le 21 novembre suivant. À noter que, pour créer la nouvelle paroisse, l’on détache une partie du territoire de la paroisse de Notre- Dame-des-Anges-de-Stanbridge, tandis que pour créer la municipalité, le territoire est détaché du canton de Stanbridge. Par ailleurs, le 3 avril 1876, un décret canonique établissait la paroisse de Saint-Ignace-de-Stanbridge.

Le 2 août 1878, l’église de la paroisse de Notre-Dame-des- Anges à Malmaison étant devenue trop étroite pour la population qui, en plus, craignait pour sa sécurité, l’évêque du diocèse de Saint-Hyacinthe ordonnait la construction d’un nouvel édifice. Le hameau appelé Saint-Charles (de Stanbridge) s’étant développé et étant devenu plus populeux, on décida d’y construire la troisième église, le lieu étant appelé à devenir le nouveau centre du village. La nouvelle église en pierre des champs fut bénie le 23 décembre 1879. Le nouveau cimetière fut béni le 10 septembre 1882. Le cimetière hors du village fut inauguré le 18 juillet 1901.

La fin du hameau Des Rivières

Vol12no6_juin_juillet_2015_36En 1879, le seul village de Malmaison ou Des Rivières, sans inclure les fermiers de cette section de la paroisse Notre-Dame-des-Anges, comptait pas moins de 175 personnes ! Beaucoup de monde fut employé dans la manufacture, la tannerie et le moulin à scie que les Des Rivières y avaient établis. L’établissement de la nouvelle église à Saint-Charles signifia, pour le hameau Des Rivières, le début de la fin. La tannerie disparut en 1883, et dès 1889, il n’y avait plus de manufacture. Cette année-là, le 12 décembre 1889, les moulins furent mis en vente. Malmaison, ou Des Rivières, garda alors encore sa gare, qui fut fermée le 1er août 1942. Sur les cartes anciennes du village, on aperçoit quelques rues qui sont retournées à l’agriculture.

Le 21 mars 1889, eut lieu la création de la municipalité de Stanbridge Station, à même une partie du territoire municipal du canton de Stanbridge. Cette localité était née de l’avènement du chemin de fer dans le canton de Stanbridge. Il s’agissait de la création civile d’une municipalité, non pas celle d’une paroisse. Habituellement, du moins dans la région, la création d’une paroisse précédait la reconnaissance du même territoire comme municipalité. Dans le domaine ecclésiastique, ce territoire faisait partie des paroisses de Saint-Damien de Bedford, de Notre-Dame-des-Anges-de- Stanbridge et également de la paroisse de Saint-Sébastien, et il n’y avait aucun changement à ce propos. Le 21 mars 1889, le même jour, eurent lieu la constitution de la municipalité de paroisse de Saint-Ignace de Stanbridge et, plus important pour notre propos, la fondation de la municipalité de Notre-Dame de Stanbridge, ceci dans le hameau de Saint-Charles et à même le territoire de la municipalité du Canton de Stanbridge. Le nom de Saint-Charles disparut. La nouvelle municipalité se juxtaposa à la municipalité de Notre- Dame-des-Anges-de-Stanbridge. Les deux municipalités se réclamaient de la même paroisse de Notre-Dame-des-Anges.

C’est à ce moment-là que Notre- Dame-des-Anges, la municipalité, fit des représentations auprès de Québec contre son annexion pure et simple à la nouvelle municipalité de Notre-Dame-de- Stanbridge. En tant que paroisse, Notre-Dame-des-Anges s’en tira mieux : son territoire paroissial, plus étendu que le territoire municipal, englobera toujours le territoire de la nouvelle municipalité de Notre-Dame-de-Stanbridge, donc aussi le village de Notre- Dame avec l’église et les bâtiments attenants. Cette paroisse catholique de Notre-Dame-des- Anges avait néanmoins été en grande partie démembrée par des pertes de territoire pour former les paroisses de Saint-Damien-de-Bedford et Saint-Ignace-de- Stanbridge. Elle comptait alors une population catholique totale de 1400 âmes.

Le 2 avril 1890, on sanctionne l’acte créant la ville de Bedford. Cet acte entrait en vigueur le 1er mai 1890. La plus grande partie de ce qui restait à ce moment-là comme territoire du canton de Stanbridge fut proclamée territoire de la nouvelle ville. Un territoire assez grand pour une ville, en effet, mais il y aura bientôt des divergences entre les parties rurale et urbaine de la ville. Le tout se résout par la création d’une municipalité de canton, le Canton de Bedford, dont le territoire, qui se situe en anneau autour de l’agglomération urbaine, se séparait de la Ville de Bedford en 1919.

En 1855 avait été créé le conseil municipal du canton de Stanbridge ; autrement dit, le canton s’identifiait dorénavant à une municipalité. Après les différentes créations de municipalités et la proclamation de Bedford comme ville, le canton de Stanbridge, ou la municipalité de ce canton, allait désormais être limité au territoire du village de Stanbridge East. Ce village, l’un des plus anciens de la région, était fier d’arborer jusqu’à récemment sa double identité de canton et de village, usant tantôt du nom de Stanbridge, tantôt de celui de Stanbridge East. Le 15 septembre 1892, par proclamation, pour faire bonne mesure, une partie du territoire de Saint-Damien-de-Bedford fut annexée à Notre-Dame-des-Anges-de-Stanbridge. La dynamique des démembrements déjà décrite se poursuivit quand un autre territoire se détacha de la paroisse mère de Notre-Dame-des-Anges, pour constituer, le 15 juillet 1893, la paroisse de Sainte-Sabine. Par décret du 1er juin 1895 et proclamation du 13 septembre 1895, fut créée, sans pouvoirs de municipalité, la paroisse de St-Pierre-de-Vérone à même les territoires des paroisses environnantes dont Notre-Dame-des-Anges-de-Stanbridge.

En 1897, le domaine du manoir Malmaison avec ses terres fut acquis par John Hanigan, gérant des biens de la famille Des Rivières. Du vaste fonds terrien que constituait la propriété du temps des Des Rivières, il ne restait plus que 11,33 hectares. Les barrages avaient disparu et outre le bâtiment du moulin, le pont couvert et l’école, subsistait encore en ces lieux le manoir dans son décor enchanteur. Il subsiste aussi à Malmaison un cimetière dont il reste quelques croix de fer et une croix de chemin qui marque l’emplacement des deux anciennes églises.

Au 20e siècle

Le 3 avril 1912, est constituée la municipalité de Saint-Pierre-de-Véronne-à-Pike-River, aujourd’hui officiellement appelée Pike River. Le nouveau territoire fut constitué à même des portions de territoire de quatre municipalités : Saint-Georges de Clarenceville, Notre-Dame-des-Anges-de-Stanbridge, Stanbridge Station et Saint-Sébastien. L’année suivante, certains lots du territoire d’une cinquième municipalité, en l’occurrence Notre-Dame de Stanbridge, furent ajoutés à ce nouveau territoire. Donc, le 22 juillet 1913, par décision du Conseil de la municipalité de comté de Missisquoi, certains lots de la municipalité de Notre-Dame-des-Anges et deux lots, les numéros 738 et 741 de la municipalité de Notre-Dame de Stanbridge, furent joints au territoire de la municipalité de Saint-Pierre-de-Véronne-à-Pike-River, aujourd’hui Pike River.

Le même jour, le 22 juillet 1913, par décision du conseil de la municipalité de comté de Missisquoi, sur demande de la municipalité de Notre-Dame-des-Anges, le territoire de cette dernière municipalité fut fusionné avec celui de la municipalité de Notre-Dame-de-Stanbridge. Notre-Dame-des-Anges avait fait valoir qu’à la suite des pertes de terrain au bénéfice de nouvelles municipalités, il ne restait plus que 200 personnes, ce qui était insuffisant pour maintenir une administration municipale efficace. En plus d’avoir cédé déjà du territoire pour la création de la municipalité à Pike River le 3 avril 1912, il y eut aussi toutes les pertes de territoires auparavant. En marge de la dissolution de la municipalité de Notre-Dame-des-Anges, il est à noter que la paroisse de Notre-Dame-des-Anges continua d’exister, et ce, jusqu’à nos jours.

Vol12no6_juin_juillet_2015_37

En 1983 fut créée la municipalité régionale de comté (MRC) de Brome-Missisquoi. Ainsi, sont à nouveau réunis Missisquoi Ouest et Missisquoi Est, ou les comtés de Missisquoi et Brome dont la séparation avait été établie en 1855.

Le 18 mai 1990, on octroya des armoiries au canton de Stanbridge. Ce canton qui, à la suite d’un grand nombre de créations de municipalités au cours des ans, était alors réduit au village de Stanbridge East, avait toujours retenu son statut municipal de canton. Sa devise bilingue se lit : Grind Slowly, Moudre Fin ». Le 19 juillet 1997, la Gazette officielle du Québec (partie 1, numéro 29, page 843) annonça que le canton de Stanbridge changeait de nom pour devenir la municipalité de Stanbridge East. Le territoire du canton avait été graduellement réduit à la superficie de ce village du même nom.

Sources :

Asnong, Jef, Chronique de Pike River, 272 p., La Soleillée, 2007

Deschamps, Clément-E., Municipalités et paroisses dans la province de Québec, 1295 p., Léger, Brousseau, 1896

Texte intégral :

http://eco.canadiana.ca/view/oocihm.03908#oocihm.03908/83?r=0&s=1&_suid=13735722867920881603838075841

Desnoyers, Abbé Isidore, Histoire de la Paroisse Notre-Dame-des-Anges-de-Stanbridge, étude manuscrite, 141 p., 1885 (Centre d’archives, Diocèse de Saint-Hyacinthe)

Fournier, Philippe, Les Seigneuries du Lac Champlain, 1609-1854, 274 p., Bedford, 2004

Société d’histoire de Missisquoi, Rapports 9, 12, 17 et 21 (1967, 1972, 1982 et 1996)

  • Autre

Laisser un commentaire

Nous n’acceptons pas les commentaires anonymes et vous devez fournir une adresse de courriel valide pour publier un commentaire. Afin d’assumer notre responsabilité en tant qu’éditeurs, tous les commentaires sont modérés avant publication afin de nous assurer du respect de la nétiquette et ne pas laisser libre cours aux trolls. Cela pourrait donc prendre un certain temps avant que votre commentaire soit publié sur le site.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Avez-vous lu?
Consulter un autre numéro: