Annonce
Annonce
- Édito -

Le yâble est dans ’cabane…

Pierre Lefrançois avec la collaboration de Paulette Vanier

Si l’on y croyait, Lucifer se serait en effet invité à la fête sachant que nous fonçons à un train d’enfer vers notre propre destruction. Notre cabane est en péril, affirment les chercheurs en écologie (mot emprunté au grec oikos et logos, qui signifie « science de l’habitat »). Nos écosystèmes s’effondrent et on apprenait récemment que plus de 800 espèces de plantes et d’animaux étaient considérées comme en péril au Canada.

…ou dans les détails…

Même si nous savons pertinemment que les changements climatiques nous préparent une terrible tempête, nous hésitons encore à prendre les mesures qui s’imposent. Les faits sont impitoyables : malgré les beaux discours et les promesses de la plupart de nos dirigeants, le nombre d’automobiles fonctionnant aux hydrocarbures continue de croître inexorablement, nous choisissons même des véhicules de plus en plus puissants et gourmands, la croissance de notre consommation énergétique ne donne aucun signe de ralentissement et, au Québec, nous brûlons quotidiennement environ 360 000 barils de pétrole, soit plus de 130 millions par année. Or, on le sait, la majorité des dommages environnementaux dus à l’activité économique humaine provient de l’utilisation d’énergie.

 

Autres « détails »

-Le Canada arrive en troisième position, après l’Islande et le Quatar, et avant les États-Unis, en ce qui a trait à la consommation énergétique par habitant.
-Le Canada est le quatrième plus grand producteur de pétrole brut au monde, après les États-Unis, la Russie et l’Arabie saoudite.* En 2020, il en a produit 4,66 millions de barils par jour. Depuis 2010, sa production de pétrole brut a augmenté de 57 %.**
-En 2020, le Canada était le sixième producteur de gaz naturel en importance dans le monde, avec une production moyenne de 15,5 milliards de pieds cubes par jour.**

…ou aux vaches.

L’expression « le diable est aux vaches » désignait autrefois les troupeaux de vaches au comportement chaotique et instable, souvent annonciateur de tempête. Entre le dérèglement climatique planétaire, la montée du totalitarisme politique dans le monde et les menaces guerrières croissantes, on pourrait en effet dire que le diable est aux vaches mais, en réalité, n’est-il pas plutôt aux humains ? Comme nous sommes, pour l’essentiel, responsables de la situation actuelle, il nous revient de la corriger. Le ferons-nous ?

*Données fournies par l’Agence internationale de l’énergie pour 2019 : https://www.connaissancedesenergies.org/sites/default/files/pdf-pt-vue/KeyWorldEnergyStatistics2021.pdf

**Régie de l’énergie du Canada :

https://www.cer-rec.gc.ca/fr/donnees-analyse/marches-energetiques/profils-energetiques-provinces-territoires/profils-energetiques-provinces-territoires-canada.html

 

 

  • Autre

Laisser un commentaire

Nous n’acceptons pas les commentaires anonymes et vous devez fournir une adresse de courriel valide pour publier un commentaire. Afin d’assumer notre responsabilité en tant qu’éditeurs, tous les commentaires sont modérés avant publication afin de nous assurer du respect de la nétiquette et ne pas laisser libre cours aux trolls. Cela pourrait donc prendre un certain temps avant que votre commentaire soit publié sur le site.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Avez-vous lu?
Consulter un autre numéro: