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- Affaires municipales -

Le conseil au travail

Pierre Lefrançois

Le premier lundi de chaque mois, le maire et les conseillers municipaux se réunissent à la salle communautaire à 19h30 pour gérer les affaires de la municipalité de Saint-Armand. Ces assemblées sont publiques et chacun peut y assister et poser des questions lors de la période prévue à cette fin. Ce qui suit est un bref compte-rendu de quelques sujets qui ont été abordés lors de l’assemblée du 7 mars dernier. Le Saint-Armand y était. À l’avenir, nous rendrons compte, dans cette chronique, des résultats des principaux travaux du Conseil.

Ancienne gare (414, rue Luke)

Le conseiller Daniel Boulet a fait remarquer que les coûts annuels encourus par la municipalité relativement à cet édifice étaient de l’ordre de 9 000 $ alors que les loyers payés par la Caisse populaire et le bureau de poste ne rapportaient que 3 200 $, chacun de ces locataires ne payant que 1 600 $ par année pour les locaux qu’ils y occupent. Il a été résolu que le maire approche ces deux locataires commerciaux en vue d’une éventuelle majoration des loyers. On n’a toutefois pas remis en cause la gratuité des locaux qui sont gracieusement prêtés à la bibliothèque et au Centre historique de Saint-Armand, deux entités à but non lucratif.

Aqueduc

Dans le cadre d’un contrat en sous-traitance pour le système d’aqueduc municipal, la firme BPR-Enviraqua a présenté une facture de 18 000 $ pour la préparation d’un manuel d’opération. Le conseiller Alain Lacasse a toutefois souligné qu’avant d’autoriser le paiement d’une telle facture, les conseillers devaient d’abord prendre connaissance du matériel fourni par la firme afin d’acquérir la certitude que ces coûts étaient justifiés. Il a été convenu de différer le paiement en attendant que les membres du Conseil aient en main les éléments nécessaires à une prise de décision éclairée.

Sécurité publique

Sécurité sur le lac Champlain. Le conseiller Louis Hauteclocque a soulevé la question des risques d’accidents qui peuvent se produire sur la partie glacée de la baie, notamment en ce qui a trait à la circulation incontrôlée des motoneiges et des VTT (quads), dont certains sont conduits par des enfants. La signalisation existante informe-t-elle adéquatement les citoyens des dangers réels que pose la circulation hors des chemins balisés ? La surveillance est-elle suffisante ? Les pompiers de la municipalité disposent-ils des équipements nécessaires pour effectuer, le cas échéant, un sauvetage sur la glace mince ou dans l’eau glacée ? Ont-ils reçu une formation adéquate à cet égard ? On a résolu de demander au chef des pompiers de présenter au Conseil les plans de sauvetage qu’il envisage en cas d’accident. Il s’agit de pouvoir intervenir rapidement et avec efficacité, sans mettre en péril la vie des sauveteurs. Quant à la prévention des accidents, aucune nouvelle décision n’a été prise, le panneau actuel étant jugé suffisant !.

Achat d’un camion de pompiers stationné à Pike River. Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre d’une collaboration inter-municipale, vise à assurer une meilleure desserte de certains secteurs du territoire pour ce qui est de la protection contre les incendies. Bien que l’achat d’un camion fasse partie des projets du service des incendies depuis quelques années et que la municipalité de Saint-Armand met des sommes de côté à cet effet depuis deux ans (138 000 $ à ce jour), certains membres du Conseil doutent de la pertinence de ce projet, faisant valoir qu’il importe, avant tout, de finaliser des ententes claires entre les municipalités en vue d’une couverture adéquate en matière de protection contre les incendies. Les conseillers Boulet, Hauteclocque et Lacasse estiment que des dépenses d’une telle ampleur doivent faire l’objet de dossiers bien étayés afin que le Conseil puisse prendre une décision éclairée. Monsieur le maire Pelletier a d’ailleurs déclaré lors de l’assemblée que « le projet d’achat du camion de pompiers représente l’option numéro dix dans ce dossier. Nous ne l’envisageons que dans le cas où les négociations avec les municipalités voisines (en matière de collaboration entre les services des incendies) échoueraient ». Quoi qu’il en soit, il semble que le rehaussement des normes imposées par le gouvernement provincial en matière de sécurité publique exige, de la part de nos élus municipaux, une gestion plus « professionnelle » et moins « familiale » ou « discrétionnaire » que celle qui avait cours dans le passé. Il s’agit en effet du poste du budget municipal le plus important après celui de la voierie.

Affaires culturelles

Centre historique de Saint-Armand. Dominic Soulié et Robert Côté, du Centre historique de Saint-Armand, ont déposé au Conseil le rapport de recherche sur lequel ils travaillaient depuis deux ans et portant sur la réalité historique de l’existence d’une communauté de personnes de race noire à Saint-Armand entre les années 1790 et 1950. Les résultats préliminaires des travaux de cet organisme sans but lucratif indiqueraient qu’il y avait bel et bien une telle communauté à cette époque, probablement constituée d’esclaves fuyant les États-Unis afin de gagner une terre d’accueil où ils pourraient être libres. Contrairement à ce qu’on avait d’abord  cru, il s’agissait bien de citoyens libres et non d’esclaves « appartenant » à des propriétaires terriens d’allégeance loyaliste, qui s’étaient établis dans la région lors de la Guerre de sécession américaine. Trois membres de la communauté noire de Montréal étaient présents lors du dépôt du rapport et ont déclaré qu’ils étaient « heureux de savoir que Saint-Armand avait été, dans le passé, un lieu de liberté où nos ancêtres pouvaient se mettre à l’abri de l’esclavagisme ». Le Centre historique de Saint-Armand souhaite pousser plus loin ses recherches et compte, pour ce faire, sur le soutien du Conseil et de la population de Saint-Armand.

La tournée des 20. Les organisateurs de cette 10e tournée annuelle des ateliers d’artistes et d’artisans locaux qui se tient durant la période des vendanges ont demandé au Conseil de leur prêter une petite salle de l’ancienne gare pour la durée de la tournée de l’automne prochain ainsi que la salle communautaire pour le lancement de la tournée. Les conseillers ont accueilli favorablement ces deux demandes mais ont rejeté une demande de participation financière de 500 $ pour la tenue de cet événement.

Le journal de Saint-Armand. L’équipe bénévole du journal gratuit que vous lisez présentement a demandé une participation financière de 2 000 $ à la municipalité. Le Conseil a accepté d’allouer une somme de 1 500 $ à cette fin.

Vignoble La Sablière. Les conseillers ont également voté un montant de 1 000 $ afin de contribuer à l’organisation des activités culturelles tenues par cette petite entreprise locale.

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