Le complexe donnera sur la rue Campbell. Illustrations : Gestion Terrart
Si tout se passe comme prévu, les travaux d’infrastructures souterraines débuteront cet hiver, les premiers édifices commenceront à s’élever au printemps et les premiers logements seront mis en location dès la fin de l’été. C’est ce que nous a dit Francis Roy, directeur du développement immobilier chez Terrart, le promoteur du projet.
Le complexe sera érigé à proximité de la route 235, au nord de la rue Campbell, en face du CHSLD-CLSC et du Familiprix qu’on trouve du côté sud de la même rue. Un véritable nouveau quartier prendra forme derrière les multilogements datant des années 1990 qui bordent la rive nord de cette rue. Pas moins de 28 bâtiments de six logements chacun y seront érigés, de même que 7 édifices de 12 logements chacun. Tout sera limité à trois étages. L’ensemble comptera environ 152 logements de 4 pièces et demie, 75, de 5 pièces et demie, et 25 de 3 pièces et demie. Le loyer coûtera entre 1400 $ et 1500 $ par mois. Le promoteur pense pouvoir en offrir environ 20 % à loyer modique, soit entre 950 $ et 1000 $ par mois.
Claude Dubois, maire de Bedford, estime que les loyers sont plus élevés qu’il l’aurait souhaité. « C’est quand même beaucoup d’argent 1000$ pour un logement à loyer modique, confie-t-il, mais c’est partout pareil, il manque de logements partout. » Nous avons demandé au directeur général de Bedford, Richard Joyal, pourquoi on a opté pour la formule de logements locatifs plutôt que de vendre des appartements de type condo. « Les études montrent que, dans la région immédiate de la ville de Bedford, la demande est plus forte pour la location que pour l’achat », a-t-il répondu.
Richard Joyal estime par ailleurs qu’un bond de 25 % de la population de la ville « aidera certainement les commerces locaux et nous permettra d’offrir de meilleurs services à la population ». Pierrette Messier, porte-parole du comité santé du pôle de Bedford, souhaite pour sa part qu’une telle augmentation de la population « nous aide à convaincre le gouvernement d’investir davantage pour maintenir et bonifier les services de santé dans le pôle. Trois médecins pour tout ce monde, ça fait pas beaucoup », rappelle-t-elle.
À la question de savoir si l’aqueduc et les égouts municipaux pouvaient soutenir une telle densification de la population, le directeur s’est empressé de répondre que les installations sanitaires et l’aqueduc de la ville étaient prévus pour une telle croissance.
Le promoteur souligne que des jardinets communautaires seront mis à la disposition des locataires et qu’une partie boisée sera cédée à la ville afin d’y aménager un parc public naturel accessible à l’ensemble des citoyens.
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