Première partie
Une princesse ? Ici à Philipsburg ? Allons donc !
C’est pourtant vrai, et nous allons ensemble nous remémorer un peu l’histoire de sa vie, lui rendre tous les honneurs qui lui sont dus, car elle a vécu ici, chez nous, une histoire assez extraordinaire et rocambolesque, merci !
Comment devient-on princesse quand on habite Philipsburg ? Eh bien, rien de plus facile ! Il suffit d’épouser un prince ! (Avis aux intéressées de notre municipalité … )
Voici donc ce que nous avons trouvé sur notre princesse. Si cette histoire vous touche, vous inspire, vous fait vibrer autant que nous, sachez, avant même que nous entreprenions ensemble ce voyage dans le temps relatant des événements qui se sont passés dans notre cour, que nous avons retrouvé cette chère grande dame en Allemagne et qu’elle se meurt ( !) de revenir parmi nous. Dans ses dernières volontés, elle avait en effet demandé qu’on ramène ses cendres à Philipsburg. Elle ne nous avait donc pas oubliés… Nous organiserons des rencontres au cours de l’hiver qui vient pour chercher ensemble un moyen d’exaucer son souhait …
L’histoire qui suit est tirée d’une recherche faite par Luc Chartrand et parue dans Châtelaine, en avril 1979. Il existe de nombreuses autres sources, mais nous avons jugé le travail de M. Chartrand très satisfaisant en raison des nombreux détails qu’il a pris soin de noter tout au long de sa recherche. Pour ceux que l’histoire intéresse, on peut se procurer des photocopies au Centre historique de St-Armand.
Agnès Joy naît le jour de Noël 1840. Selon M. Chartrand, elle voit le jour « dans un petit bourg loyaliste de la baie Missisquoi, St-Armand Ouest, rebaptisé depuis Philipsburg ». Mais selon une recherche que nous avons faite sur Internet, sur le site Family Search International Genealogical Index, son lieu de naissance serait plutôt Swanton au Vermont. Son père William Joy était cordonnier et sa mère Julia Willard, une Indienne, était la sagefemme du village. Agnès héritera du nom abénaquis de Winona. De son enfance, on ne sait pas grand-chose, si ce n’est qu’elle a une réputation de garçon manqué et qu’elle passe le plus clair de son temps à faire de l’équitation. Plus tard, elle s’engage comme femme de ménage, bonne à tout faire, au couvent de la paroisse. Elle en a vite assez et devient serveuse dans un hôtel de Highgate Springs, au Vermont. Et c’est là qu’elle s’engage comme écuyère dans un cirque de passage dans cette ville en 1857. Elle a alors 17 ans. Il semble qu’elle n’ait pas connu le succès comme écuyère, mais qu’elle ait tenté sa chance comme funambule …
À suivre dans le prochain numéro du Journal.
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