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Québec doit donner aux municipalités les moyens de leurs responsabilités

Conservation Baie Missisquoi

Conseil d’administration 2007-2008 : Yves Foisy et Michel Saint-Denis {nouveaux membres), Yvan Sinotte, Martine Viviers (nouvelle membre), Nathalie Fortin, Maurice Lamothe et Pierre Leduc (également président de la Corporation du bassin versant de la baie Missisquoi)  (Photo : CBM)

Conservation Baie Missisquoi (CBM) s’inquiète de la décision du gouvernement du Québec de transférer aux municipalités des responsabilités de réglementation jusqu’ici assumées par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP). Cette appréhension a été exprimée lors de l’assemblée générale de l’organisme tenue le samedi 15 septembre 2007.

La présidente, Nathalie Fortin, reproche au gouvernement de se délester continuellement de ses responsabilités face à l’environnement pour les refiler aux municipalités qui, trop souvent, n’ont pas les moyens financiers requis pour faire appliquer les règlements en vigueur. Par contre, la présidente se réjouit de la collaboration, l’été dernier, de son organisme avec les municipalités de Saint-Armand et de Saint-Georges-de-Clarenceville. Grâce à une subvention d’Emploi-été Canada, CBM a pu retenir les services d’un étudiant, Vincent van Horn qui, sous la supervision des inspecteurs municipaux de chacune des municipalités, a procédé à l’inspection des fosses septiques d’un secteur de Saint-Armand en bordure de la baie et à l’entretien de sites de plantations récentes d’arbres dans la municipalité de Saint-Georges-de-Clarenceville.

Absence de cyanobactéries

Même si elle se réjouit de ce que cette année la baie Missisquoi n’a pas été la cible d’un avis de présence de cyanobactéries sinon très tard pour une simple mise en garde, Nathalie Fortin signale qu’il ne faut pas baisser les bras pour autant. « Nous avons observé de près le phénomène pour comprendre ce qui se produit. Peut-être que le temps sec des mois de mai et juin, suivant l’épandage de lisier et de fumier sur les terres agricoles, a permis que le phosphore reste dans les champs et ne soit pas lessivé dans les cours d’eau. Cet aspect, lié aux efforts réalisés par les riverains de la baie et de ses affluents, a sans doute contribué au maintien d’une eau claire dans la baie. Mais demeurons vigilants et continuons sans relâche de protéger notre baie en végétalisant nos berges, les abords des cours d’eau et les fossés qui s’y jettent. »

Informations

Yvan Sinotte, relations de presse, 514-979-6338

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