Pour Éric Desrosiers, respect et dignité sont le moteur de sa « croisade ». (Photo : Les Productions Lany)
Charles Binamé est à l’affiche depuis le 25 novembre avec son film Maurice Richard, promis semble-t-il à une carrière à la mesure de notre héros national. Un film à voir absolument. Auparavant, Charles avait lancé son documentaire Gilles Carle ou l’indomptable imaginaire, un regard touchant et amical sur ce cinéaste qui se bat depuis 15 ans contre la maladie de Parkinson.
Ève Lamont, pigeonhilloise d’adoption, a lancé, le 16 novembre, la première mondiale de son long métrage documentaire Pas de pays sans paysans. Présenté dans le cadre de la 8e édition des Rencontres Internationales du documentaire de Montréal (RIDM), son film dénonce une agriculture en crise partout sur la planète, la course à la productivité de l’agro-alimentaire contrôlée par des multinationales, le laxisme de nos dirigeants en matière de contrôle environnemental et la dérive de l’agriculture industrielle. Au-delà du constat, ce documentaire tourné dans les campagnes du Québec, de l’Ouest canadien, du Vermont et de la France, va à la rencontre d’agriculteurs, d’agricultrices et de citoyens qui sentent l’urgence d’agir, et qui lucidement posent des gestes concrets dans la recherche d’une agriculture viable, rentable, et surtout durable. Pas de pays sans paysans, un documentaire essentiel pour une contribution visant a raviver le débat sur nos choix de société. À voir…Guy Édoin a tourné Les eaux mortes, le deuxième court métrage de sa trilogie, à Saint-Armand, à la ferme familiale. Cette fois, l’univers tourmenté de ce drame est porté par Monique Miller et Gabriel Gascon.
Au programme du FeFiMoSA, deuxième édition, peut-être ? C’était assez hallucinant de voir une grue de cinéma au milieu d’un champ de maïs et les techniciens du plateau de tournage qui récoltaient à la main les épis sur les tiges couchées par le passage des véhicules afin que rien de la récolte ne soit perdu !
Yves Langlois était à l’Interlude, à Bedford, le 4 novembre, pour présenter son documentaire, J’veux pas aller à Saint-Charles-Borromée, qui était diffusé à la télévision de Radio-Canada ce soir-là. Il était accompagné de l’équipe de tournage, d’intervenants du milieu de la santé et d’Éric Desrosiers, le héros du film. Un an après le scandale qui a secoué l’établissement, la tutelle a-t-elle résolu le problème ? Il semblerait plutôt que c’est pire qu’avant. Éric Desrosiers, souffrant de dystrophie musculaire, a entrepris une odyssée de 5 jours de Farnham à Montréal en fauteuil roulant pour sensibiliser la population et les politiciens à la nécessité d’offrir plus de résidences de taille « humaine ».
Aux dernières nouvelles, nous apprenons qu’Yves Langlois a remporté le prix Judith-Jasmin pour son film L’Envol du monarque, présenté l’automne dernier au FeFiMoSA.
Autres articles
Avez-vous lu?
- Quel avenir pour nos églises ?
- Du fromage pour Noël
- Le bonheur se cache à Saint-Armand
- Décembre 2005
- Agricultrices – agriculteurs : formation sur l’utilisation des pesticides en milieu agricole
- Chroniques sur l’histoire et le patrimoine naturel régional
- Ces régions qui changent de mains
- La Plantation des Frontières
- Attaque terroriste à Saint-Armand
- Fairy Lore
Laisser un commentaire
Nous n’acceptons pas les commentaires anonymes et vous devez fournir une adresse de courriel valide pour publier un commentaire. Afin d’assumer notre responsabilité en tant qu’éditeurs, tous les commentaires sont modérés avant publication afin de nous assurer du respect de la nétiquette et ne pas laisser libre cours aux trolls. Cela pourrait donc prendre un certain temps avant que votre commentaire soit publié sur le site.