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Les misères persistent à Dunham

François Renaud

Photo : Monique Dupuis

Suite à l’article publié dans notre dernier numéro et intitulé Misères municipales, monsieur Gérard Dalpé, conseiller du district no 5 de Dunham, a demandé à se prévaloir de son droit de réplique afin de faire connaître sa position dans la tourmente qui touche la vie municipale de son village.

D’entrée de jeu, il a tenu à rectifier une des affirmations de monsieur le maire Demers, à savoir que, sur les six conseillers élus, cinq faisaient partie de l’équipe du maire sortant.  « C’est totalement faux, précise-t-il. Tous les conseillers ont été élus à titre de candidats indépendants et jamais nous n’avons fait partie d’une quelconque équipe. Nous votons chacun de notre côté, sans nous consulter au préalable pour former une opposition étanche. Quand le maire affirme que nous nous opposons systématiquement à tout ce qu’il propose, c’est simplement que ses propositions ne tiennent pas la route. »

« Dans l’affaire Vidéotron, poursuit-il, tous les conseillers ont appuyé la proposition, sauf moi. Quelques mois plus tard, c’est un avis juridique défavorable au projet qui a obligé la mairie à battre en retraite.  Quand ce dernier nous parle de créer une fondation pour acquérir un terrain afin de le transformer en parc public, nous ne sommes pas contre. Les conseillers demandent simplement à voir les chiffres afin de comprendre dans quelle aventure nous allons embarquer nos concitoyens. Quand il nous dit que le Mondial des vitraux de glace a attiré près de deux mille visiteurs, je me demande où il prend ses chiffres. Pour moi, son « Mondial » est une aventure enfantine qui n’aide en rien à la prospérité de notre municipalité.  D’ailleurs, je ne crois pas que nous ayons besoin de ces événements à caractère récréotouristique pour bien gérer notre ville. Dunham est une municipalité paisible qui ne souhaite pas prendre de l’expansion. Ce que nos concitoyens veulent essentiellement, ce sont des services efficaces et bien gérés : collecte des ordures et service de voierie impeccable. Le reste est purement accessoire. » Poursuivant sur sa lancée, il ajoute : « je suis bien d’accord pour qu’on investisse pour sauver notre école, mais je ne crois pas qu’on doive faire de gros efforts pour attirer des industries chez nous. On n’a même pas de services d’égouts et d’aqueduc alors qu’à Cowansville, ils ont tous ces services et, malgré tout, il y a encore des bâtiments industriels à louer. »

De l’avis du conseiller Dalpé, l’affaire est entendue : « pour le plus grand intérêt de notre communauté, le maire Demers doit démissionner. Quand j’étais petit, ma mère avait une expression : quand la soupe est sûrie, faut la jeter. Eh bien je crois que c’est là que nous en   sommes rendus avec le maire. » Voilà ce qu’il estimait devoir dire.

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