On connaît tous l’adage selon lequel on peut faire dire aux chiffres ce que l’on veut. Pensons à ces nombres mirobolants à la puissance indéfinie, dans l’ordre ou le désordre, aussi longs que des années lumières.
Force est d’admettre l’incroyable source d’imagination que ceux-ci peuvent alimenter. Prenons le chiffre 30 par exemple, auquel on peut ajouter quantité de zéros. De 30 à 30 millions de dollars, de 30 à 300 tonnes, de 30 à 300 heures, de 3 000 à 30 000 ans, de 30 nanos à 30 picos, tout est une question de zéros.
Le journal que vous tenez présentement dans vos mains est le 30e numéro … Sonnez trompettes ! Pour certains, cela peut représenter une fraction de poussière dans le cosmos, alors que pour d’autres, cela représente l’embryon de quelque chose. Pour ceux qui conçoivent cette publication, ce n’est en définitive qu’un numéro de plus, un simple chiffre. Mais pour toute l’équipe, c’est la satisfaction d’une tâche bien accomplie. Car après 30, c’est 31, 32, et ainsi de suite. Le plus captivant de l’affaire est qu’on ne sait pas jusqu’à quand cela va durer. C’est peut-être ça, la magie des chiffres.
Bonne lecture et, puisqu’on est dans les chiffres, bon 400e … de notre précieux lac.
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