Annonce
Annonce

Dossier - Mot du président -

- Mot du président -

Éric Madsen

Il y a de ces mots qui accrochent l’œil, qui allument le regard. Écrire le mot   « banane »  tout seul ne suscite pas grand-chose, mais si j’ajoute le mot « sexe », immédiatement l’esprit produit des images assez subjectives. Tout comme associer « banane » et « politique » peut produire l’effet contraire. Car maintenant que nous sommes en campagne électorale, la politique est partout, et ce jusqu’au fin fond de nos rangs, trop…

- Mot du président -

Éric Madsen

Hier soir, avant d’aller au lit, je me suis surexposé aux hexamétaphosphates de calcium. Effectivement, j’avais mis trop de dentifrice sur ma brosse à dent. La veille, au souper, j’avais ingurgité quantité de glutamate monosodique ainsi que de l’inosinate disodique ; j’étais légèrement grippé, une soupe à l’oignon en sachet faisait l’affaire. J’ai ajouté à cela un peu de maltodextrine et du guanylate, tous deux contenus dans des craquelins Grissol omega-3. C’est sans compter les acides…

- Mot du président -

Éric Madsen

En août dernier, alors que ma tendre moitié et moi nous nous prélassions d’un repos bien mérité sur une plage cubaine, il m’est venu une anecdote pendant que je regardais l’incessant va-et-vient des vagues sur le rivage. L’histoire m’a été racontée par un collègue de travail qui vit en Gaspésie juste en face de la baie des Chaleurs. Un jour, une dame de Montréal réalisa son rêve, celui de s’acheter une belle petite maison sur…

- Mot du président -

Éric Madsen

Dans un petit parc du Plateau, un vieil homme sur un vélo s’arrête pour nourrir des pigeons. Ce qui est interdit, comme l’indiquent les panneaux. Mais, qu’importe ! Les volatiles s’en donnent à cœur joie, certains vont se poser sur la tête de l’homme aux miettes de pain qui repart aussitôt son crime perpétré. Je suis assis sur un banc du parc, à l’ombre d’un érable et je lis trop… On a fait la découverte…

- Mot du président -

Éric Madsen

On le voit, on le lit, on le sait : les bénévoles sont essentiels à la vitalité d’une communauté. Peu importe le degré d’implication, le bénévolat reste l’épine dorsale de toute organisation vouée à l’avancement de la collectivité. Sans eux, aussi bien fermer boutique. Le bénévolat sous toutes ses formes doit être valorisé, stimulé et appuyé par les élus. Il représente une force et une santé communautaire qu’on ne peut ignorer. Peu importe ses allégeances,…

- Mot du président -

Éric Madsen

Je m’en souviens encore. Au milieu des années soixante-dix, mes parents, qui œuvraient dans le cinéma, n’étaient pas ce qu’on pouvait qualifier de fortunés. J’imagine que chaque dollar était soigneusement dépensé et que, par exemple, le grand jardin potager de ma mère devait impérativement subvenir aux appétits féroces de ses fils. Un jour, sans avertissement, un téléviseur couleur est apparu dans notre quotidien. Les parents voulaient regarder la remise des Oscars de cette année-là, avec…

- Mot du président -- Poésie -

Éric Madsen

Je sais où se cache Oussama Ben Laden Il se terre sous terre pour mieux se taire Incapable qu’il est de gagner sa guerre Il ne fait pas souffrir que ses concitoyens Je sais maintenant où habite la misère Sur une île, au sud de l’hémisphère Là où tremblent la terre et la poussière Une malédiction pour un peuple si fier. Je sais qu’écouter les nouvelles déprime Les médias assoiffés de malheurs sublimes Enfoncent le…

- Mot du président -

Éric Madsen

Si un Martien venait à atterrir au Québec durant l’été, il serait surpris et étonné de voir le nombre ahurissant de festivals qui se déroulent dans la belle province. L’un n’attend pas l’autre. Du festival western aux FrancoFolies en passant par les festivals du jazz, du rire, du cinéma, de la gibelotte, du chant marin, de la pomme de terre, voire même de la mouche noire, les occasions de fêter ne manquent pas. Existe-t-il un…

- Édito -- Mot du président -

Éric Madsen

Les économistes le disent, la presse écrite traverse une période difficile. Chaque semaine, les nouvelles sont mauvaises. Déjà, un bon nombre de grands journaux ont disparu, certains fondés il y a plus d’un siècle. Dans les villes américaines de taille moyenne, l’hécatombe est endémique. Ici, des journaux culturels et gratuits lancent la serviette, un grand journal national ne fera pas tourner ses presses cet été pour l’édition du lundi, un autre est en lockout. Bref…

- Édito -- Mot du président -

Eric Madsen

Comme il est bon d’émerger encore d’un hiver toujours trop long. Comme c’est agréable d’assister au réveil d’une nature endormie, de sentir les doux rayons du soleil, de serrer enfin les bottes, d’oublier la neige, de sortir la brouette, de prendre le café dehors sur la terrasse, le matin. Une des plus grandes transformations printanières est certes l’arrivée du vert. La couleur des plantes à chlorophylle située, dans le spectre solaire, entre le bleu et…