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- Culture -

Des « rumeurs océanes » en plein cœur de Cowansville

Une exposition sur le thème de l’eau
La rédaction

Rumeur océane, Yolande Brouillard (source : Galerie Rouge)

Jusqu’au 8 juillet, la Galerie rouge de Cowansville présente l’exposition Rumeurs océanes, réunissant les artistes peintres Yolande Brouillard, qui vit et travaille dans la région de Brome-Missisquoi, et Marlène Devost, des Îles-de-la-Madeleine. Deux démarches sensibles et originales associées au thème de l’eau et dont le médium est l’acrylique. Elles nous présentent essentiellement des œuvres de moyen et de grand format. Depuis plus de trente ans, Yolande Brouillard travaille sur une technique picturale où l’eau sert de véritable médium de création. Elle applique plusieurs couches d’acrylique, dont elle soustrait ensuite une partie de la couleur au moyen de jets d’eau. À son passage, l’eau érode la matière, laissant voir les couches sous-jacentes à travers les motifs. Ces empreintes naturelles font apparaître peu à peu l’image. L’eau fait corps et âme avec l’œuvre, amenant l’artiste à pousser l’aventure jusqu’aux confins de la figuration.

« Envoutée par le jaillissement de la lumière sur les ondes aquatiques, je sonde la mer et ses horizons comme des espaces imaginaires invitant à la contemplation », nous révèle-t-elle. Marlène Devost, quant à elle, nous amène dans son univers insulaire, un véritable « plain-chant » à la mer, à ses contrastes et à ses amplitudes. Les œuvres présentées sont issues d’une série qu’elle inscrit dans le temps et à laquelle, en 1999, elle donne le nom d’Île Lumière. La mer, ce pays avec ses embruns, sa grâce et sa force, sa générosité, sa limpidité et ses tempêtes, cette force impériale et silencieuse. Lieu fictif, lieu réel du parcours et de la durée, de ces volcans de sels bleus qui caractérisent les îles de la Madeleine.

Marlène a étudié les arts plastiques au Collège de Jonquière et le design graphique à l’Université du Québec à Montréal. Elle cumule plusieurs expositions individuelles et collectives sur le continent, en plus des collectifs auxquels elle a participé. Ses œuvres font partie de collections publiques et privées au Canada, aux États-Unis et en Europe.

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