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- Relance du pôle de Bedford -

Stanbridge Station se retire

Guy Paquin

Lors de sa séance du 1er avril 2024, le conseil municipal de Stanbridge Station a résolu de se retirer du Comité de relance du pôle de Bedford. Formé en 2021, ce comité se composait alors d’élus de Bedford, du Canton de Bedford, de Saint-Ignace-de-Stanbridge, de Pike River, de Saint-Armand, de Notre-Dame-de-Stanbridge, de Stanbridge Station et de Stanbridge East.

Gilles Rioux, maire de Stanbridge Station

Depuis, la municipalité de Stanbridge East s’est retirée et, aujourd’hui, c’est au tour de Stanbridge Station de le faire. « Nous avons pris cette décision à l’unanimité du conseil municipal parce que nous constatons que le Comité de relance fait du sur-place, explique M. Gilles Rioux, maire de cette municipalité. Nous nous attendions à des gestes concrets et nous nous sommes lassés d’attendre. »

M. Rioux regrette principalement la mise au rencart du projet d’un parc industriel intermunicipal. « Là, il y avait un geste concret, on créait des conditions pour attirer des entreprises et des salariés. Mais on n’a pas pu s’entendre sur le prix des terrains. Depuis, les deux conseillères de Stanbridge Station qui siègent au comité de relance, Mesdames Bernatchez et Vallières Brodeur, ne nous ont rien rapporté de réel ou de concret. »

Daniel Tétreault, maire de Notre-Dame
et président du comité de relance du pôle
de Bedford.

Rappelons que, dès sa création, le comité de relance avait prévenu les élus et la population qu’il faudrait attendre plusieurs années avant de voir apparaître de grands projets structurants. « Nous visons d’abord à créer un climat de confiance entre élus, expliquait il y a trois ans Daniel Tétreault, maire de Notre-Dame-de-Stanbridge et président du comité de relance du pôle de Bedford. Nous nous entendrons d’abord sur de petits projets pendant quelques années. Quand le climat de confiance sera établi, nous passerons à des choses de plus grande importance. »

 

« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage », écrivait Jean de La Fontaine. Dans les fables, sûrement. Dans la vraie vie ? Moins certain.

 

 

 

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