Guy Édoin tourne Frontières, son troisième long-métrage de fiction, chez lui à Saint-Armand
On est le 18 novembre, il pleut et il fait gris sombre à midi. Un temps sinistre. Ma mère aurait soupiré « Novembre, le mois des morts… » Le seul à apprécier ce climat, c’est le réalisateur de cinéma Guy Édoin. « En plus, il n’y a plus de feuilles dans les arbres », se réjouit-il. Et la pluie battante s’en vient. C’est que l’histoire que va raconter l’auteur, n’est pas très youp-la-boum. Le père d’une mère de…