Il faut six enfants pour faire le tour du géant (Photos : Robert Galbraith)
Il est l’arbre généalogique du village.
280 ans d’histoires, de vécus,
d’histoires de familles,
de grands-pères, de grand-mères,
de femmes, d’hommes et d’enfants
devenus des hommes et des femmes
avec des peurs, des espoirs et la force de grandir.
Un arbre qui a survécu à multiples intempéries,
aux vents et aux tempêtes, à la dureté de nos hivers.
Un arbre qui s’est enraciné sur une terre où les
hommes ont pris place.
La coupe d’un arbre c’est toujours triste, mais la
coupe d’un arbre de cette envergure c’est la fin d’un
temps que l’on n’a pas vécu.
Une entité, un monument,
Quelle que soit son appellation il fut le témoin
de l’évolution de Philipsburg.
En l’honneur de toutes ces années, rendons à
cet arbre ce qu’il lui revient. Rendons hommage
à cet arbre qui nous unit en une seule racine.
Rendons hommage à une vie qui se termine.
À l’orme de mon village, à ton histoire,
à nos racines…