Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le mot anglais bee, dont viendrait « bi », n’aurait pas la même origine étymologique que bee, mot qui désigne l’abeille, et il ne ferait donc pas référence à l’esprit d’équipe de cet insecte. Il dériverait plutôt de bene, mot du moyen anglais qui signifiait « service supplémentaire que le locataire d’une terre rend à son seigneur ». C’est du moins l’hypothèse avancée par certains linguistes. Toutefois, pour compliquer un peu plus les choses, d’autres linguistes croient que « bi » vient non pas de l’anglais, mais de l’ancien mot français « bien » (également écrit « bieng », « biain » ou « bian ») qui désignait « toute corvée d’hommes utile au seigneur pour son approvisionnement ou l’entretien de sa forteresse et du domaine qui l’accompagnait ». D’une façon ou d’une autre, en traversant l’Atlantique autour de 1769, le mot a pris le sens qu’on lui connaît aujourd’hui dans les deux langues, soit celui d’un travail collectif en vue d’aider un ami ou un voisin.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le mot anglais bee, dont viendrait « bi », n’aurait pas la même origine étymologique que bee, mot qui désigne l’abeille, et il ne ferait donc pas référence à l’esprit d’équipe de cet insecte. Il dériverait plutôt de bene, mot du moyen anglais qui signifiait « service supplémentaire que le locataire d’une terre rend à son seigneur ». C’est du moins l’hypothèse avancée par certains linguistes. Toutefois, pour compliquer un peu plus les choses, d’autres linguistes croient que « bi » vient non pas de l’anglais, mais de l’ancien mot français « bien » (également écrit « bieng », « biain » ou « bian ») qui désignait « toute corvée d’hommes utile au seigneur pour son approvisionnement ou l’entretien de sa forteresse et du domaine qui l’accompagnait ». D’une façon ou d’une autre, en traversant l’Atlantique autour de 1769, le mot a pris le sens qu’on lui connaît aujourd’hui dans les deux langues, soit celui d’un travail collectif en vue d’aider un ami ou un voisin.