Isabelle Parent a appris le métier de chocolatière en travaillant 12 ans dans une chocolaterie. Puis l’idée de s’installer à son compte lui est venue. Durant un an, elle a travaillé fort à mettre au point ses propres recettes. « Ça a été un processus long et difficile. J’étais parfois découragée et j’ai bien pleuré avant d’atteindre les résultats que je recherchais, mais j’y suis arrivée ».
« J’habite Farnham et, en accompagnant mes enfants, qui jouent au hockey à l’aréna de Bedford, j’ai vu ce local à louer sur la rue Principale. Je l’ai pris et je me suis lancée. Je ne l’ai jamais regretté. On m’avait dit que les gens du coin ne constitueraient jamais plus de 75 à 80 % de ma clientèle, mais j’ai vite compris que ce n’était pas le cas : 95 % de mes clients sont des gens du coin alors que seulement 5 % viennent d’ailleurs au Québec ou du Vermont. »
« Je m’attendais à devoir attendre trois à cinq ans avant d’être rentable mais, dès la première année, le commerce faisait ses frais. Non, je n’ai jamais regretté de m’être installée à Bedford ». La chocolaterie d’Isabelle est ouverte du mercredi au dimanche, inclusivement. « Le lundi et le mardi, je fais mes achats », précise la chocolatière, qui dit aimer son travail et ne pas pouvoir vivre sans le chocolat. C’est sans doute pourquoi chacun de ses chocolats est un véritable petit bijou