Richard Désourdy, dans l’embrasure d’une fenêtre de la vieille gare en restauration, en 2014 (Photo : Éric Madsen)
Construite en 1865 dans un style néo-classique dit « italianisant », l’ancienne gare de Saint-Armand a été restaurée il y a cinq ans sous l’administration du maire Réal Pelletier. C’est le conseiller Richard Désourdy qui en a surveillé les travaux.
Voir l’article que nous avions publié à l’époque (2014) : https://journalstarmand.com/histoire-dune-restauration/
Construites en pin d’une qualité qu’on ne trouve plus aujourd’hui, les fenêtres à guillotine d’origine ont été dument démontées et entièrement restaurées en 2014 dans le respect des règles de l’art. Cependant, les châssis doubles, qui s’installent côté extérieur, datent des années 1980 et doivent impérativement être remplacés, les travaux de 2014 s’étant limités à la restauration de l’intérieur du bâtiment patrimonial. Il s’agit maintenant de s’occuper de l’enveloppe extérieure.
Grâce à l’implication de quelques citoyens, dont l’ancien conseiller municipal Richard Désourdy et le boisselier Emmanuel Péluchon, ainsi qu’à la volonté de la mairesse d’être à l’écoute des citoyens, le conseil municipal devrait rencontrer sous peu François Varin, architecte et expert en restauration de bâtiments patrimoniaux.
M. Varin a œuvré durant près de 30 ans à la fondation Rues principales et sous sa gouverne, l’organisme est intervenu auprès de plus de 300 municipalités de toutes tailles, principalement au Québec. Auparavant, il a travaillé au sein de la division du Vieux-Québec, à la Ville de Québec, comme architecte-urbaniste responsable de la gestion des permis, du suivi des projets d’architecture et des études relatives à l’arrondissement historique du Vieux-Québec. Il a aussi agi à titre d’architecte en restauration pour Parcs Canada, ayant notamment assuré une résidence au Parc de l’Artillerie à Québec de 1976 à 1979, alors qu’il supervisait les travaux de restauration et en assurait le contrôle de la qualité.