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- Chaîne d'artistes -

Michel Louis Viala rencontre Jean-Pierre Contant

Michel Louis Viala

Jean-Pierre devant une de ses œuvres  (Photo : Marie-Josée Roy) 

MLV : Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser à l’art en général et au vitrail en particulier ?

JPC : Tout jeune, j’ai été sensibilisé à l’architecture, car ma mère nous emmenait faire des visites à la gare centrale et à d’autres endroits architecturaux. Ma mère avait une sensibilité d’artiste ainsi qu’une ténacité qui m’ont marqué. Pour le vitrail, j’ai eu un coup de cœur en visitant l’atelier d’Aristide Pigeon, à Mont-Saint-Grégoire, où j’ai pris mes premiers cours de fin de semaine.

Professionnellement parlant, comment vous décrivez-vous ?

Je suis un vitrailliste, un éternel débutant qui travaille en incluant dans ma créativité la simplicité et la nécessité.

Quels ont été vos premiers pas dans votre métier ?

Chez nous, dans la cave, il y a de cela 15 ans.

Quelle expérience a marqué significativement votre travail ?

La lecture d’un livre, L’alchimiste, la « légende personnelle » de Paulo Coelho. C’est un livre exemplaire de la quête d’une vision, puis de la persévérance qu’il faut pour respecter celle-ci.

Quel est l’objectif de votre recherche et quel rôle y jouez-vous ?

Mon rôle est celui de garder mon regard d’enfant lorsque je découvre avec surprise le résultat d’une cuisson de verre. Je pense qu’il n’y a jamais d’erreurs et que je dois toujours composer avec l’imprévu.

 

Quels sont vos vitraux favoris ou vos inspirations préférées ?

Mes inspirations sont les empreintes de la vie, les traces du cœur.

Dans quelle part de votre processus créateur trouvez-vous le plus de satisfaction ?

Le défi, la surprise et l’exaltation de mener quelque chose du début à la fin.

 

Quelle personne ou quelle chose a une  importance majeure dans votre travail ?

Laurent Viens, sculpteur et peintre, qui par son inspiration et ses réflexions me pousse à aller plus loin.

Avez-vous un projet en rêve… et un réalisable ?

Aller exposer à New York et m’y rendre en Harley Davidson.

Êtes-vous optimiste ou pessimiste face à un acheteur éventuel ?

Je me dois d’être optimiste et sensible, lors d’une commande par  exemple, car celle-ci va refléter mes sensations et mes émotions à l’endroit de l’acheteur.

Quel conseil donneriez-vous à un débutant ?

90 % de travail et 10 % de talent.

Que feriez-vous si vous gagniez le gros lot de la 6/49 ?

J’ouvrirais une galerie d’art à Saint-Armand.

Quel artiste allez-vous rencontrer pour la prochaine entrevue ? Ou bien est-ce une surprise ?

Je garde ça comme une belle surprise !