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- Affaires municipales -

Vies municipales

Daniel Boulet et Pierre Lefrançois

Le Comité consultatif d’urbanisme (CCU) est maintenant formé à Saint-Armand. Il est composé de 6 citoyens bénévoles, Robert Trempe (président), Sandy Montgomery, Peter Wade, Richard Desourdy, Patrick Lebeuf et Stéphane Blais ainsi que de Réal Pelletier (maire de la municipalité), Martin Landreville (conseiller municipal et secrétaire du CCU), Marielle Cartier (conseillère municipale) et Luc Marchessault (inspecteur municipal). L’équipe du Saint-Armand félicite ces personnes pour leur nomination et les remercie de prendre la peine de s’impliquer dans la gestion du développement de notre petite municipalité rurale.

Bien que le CCU soit un comité strictement consultatif et que les décisions finales reviennent au conseil municipal, il constitue tout de même un organe très important pour la démocratie locale. La loi provinciale qui dicte les fonctions du CCU, la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme, précise que ce comité a pour but premier d ’ « instruire le conseil municipal des préoccupations de ses citoyens » en matière de développement du territoire, de planification et d’urbanisme.

Ce mandat général couvre un vaste domaine d’activités et de politiques municipales allant des « grandes orientations d’aménagement du territoire », « affectations du sol et les densités de son occupation » (activités agricoles, résidentielles, commerciales, industrielles, récréotouristiques et culturelles) jusqu’à la planification des « principales voies de circulation et des réseaux de transport », en passant par les politiques familiales et d’accueil des nouveaux arrivants, de protection du patrimoine naturel et bâti, du développement ou du maintien des services de proximité, etc.

La Loi prévoit donc qu’un CCU peut, « de sa propre initiative » et « sans mandat assigné par le conseil municipal, simplement dans l’intérêt de la collectivité », tenir des séances d’information et des consultations publiques afin de pouvoir bien jouer son rôle. Nous souhaitons vivement que ce nouveau CCU travaille activement à renforcer la démocratie locale en informant régulièrement la population de Saint-Armand et en la consultant de manière assidue. Informer la population, c’est bien, mais la consulter au préalable, c’est encore mieux. Par ailleurs, consulter des citoyens mal informés ne constituera jamais qu’un miroir aux alouettes, une démarche qui n’a qu’une vague ressemblance avec la démocratie.

Or, un journal comme le nôtre est précisément un outil d’information. L’équipe du Journal lance un appel aux élus municipaux : que l’on permette aux membres du CCU d’améliorer la vie démocratique au sein de notre communauté. Le Journal offre ses services aux membres du CCU pour diffuser de l’information aux Armandois et susciter l’intérêt de la population pour l’aménagement du territoire et la planification du développement de toutes les parties de notre municipalité. Que nos dirigeants consentent à ce que le présent CCU dispose, comme l’autorise la Loi, d’un budget substantiel pour informer et consulter la population en travaillant de concert avec notre journal. Non seulement la Loi autoriserait le conseil municipal à le faire, mais la marge de manœuvre financière de notre municipalité le permettrait

Soulignons que ce journal, qui est géré par une organisation sans but lucratif comptant plus de cent membres de notre petite communauté, ne reçoit présentement aucune subvention, hormis une somme de 1750 $ que vient de lui allouer le Fonds d’aide au développement du milieu de la Caisse populaire de Bedford.

Un vent de démocratie participative souffle sur l’Armandie

Six citoyens bénévoles viennent de s’engager au sein d’un CCU, les commerçants de Philipsburg s’associent pour tâcher de revitaliser les abords publics armandois du lac Champlain, un nombre croissant de citoyens assistent aux assemblées municipales, le site Saint-Armand-sur-le-web est plus actif et diversifié que jamais et la communauté s’est donné un journal dont l’équipe de bénévoles ne demande qu’à rassembler toutes ces énergies afin de faire de l’Armandie un milieu rural où il fait bon vivre, une campagne qui échappera au déclin qui frappe trop de petits villages comme le nôtre, transformant les milieux ruraux en vastes et tristes banlieues. Ensemble, nous pouvons faire mieux. Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons contrer un destin qui peut sembler inéluctable. If we don’t hang together, we’ll all hang separately.