Devant leurs bacs de recyclage, de gauche à droite : Marie-Lou Paraire, Sarah Warnant, Frédérick Bouchard, Marie-Lou Jara-Swennen, Elizabeth Jefferson, Florent Côté-Normandeau, William Désourdy et Karl Fontaine, classe de 2e année, accompagnés de leur enseignante : Josée Dumont (Photo : Jean-Pierre Fourez)
Vous n’êtes pas tout à fait certain de savoir ce que vous pouvez mettre ou ne pas mettre dans le bac de recyclage, ou comment composter vos déchets de table ? Votre intérêt pour la préservation de l’environnement s’est quelque peu refroidi au fil des ans ? À ces deux maux, il existe un remède efficace : allez voir les élèves de 2e année de l’école Notre-Dame-de-Lourdes !
Non seulement vous expliqueront-ils avec une infinie patience le parcours que suit un sac de plastique depuis le bac de recyclage jusqu’à sa transformation en boîte à lettres ou en un autre objet utilitaire, mais en deux temps, trois mouvements, ces petites personnes engagées vous remettront l’éthique à la bonne place.
Avec l’aide de leur institutrice, les huit élèves de la 2e année ont lancé un projet de recyclage et de compostage dans le cadre du projet Jeunes entrepreneurs, mis en place par le gouvernement québécois dans le but de développer l’esprit d’entreprise chez les jeunes.
Dans un premier temps, ils ont ajouté à la collecte du papier, qui se faisait déjà à l’école, celle des autres matières recyclables telles que le plastique, le métal et le verre, qui sont déposées dans des bacs fournis par la MRC. Dans un second temps, ils ont décidé de recueillir les déchets compostables _ pelures d’orange, trognons de pomme, croûtes de pain, etc. _ que chacun, petit ou grand, génère à la collation ou au repas du midi. Déchets qui sont ensuite déposés dans la « machine à terre » en vue de leur transformation en compost.
Mais pourquoi ces activités plutôt que d’autres ? Parce que, les élèves de la 2e sont formels, il faut se dépêcher d’« enlever la pollution de la terre » et d’« arrêter le réchauffement planétaire ». Pour financer l’achat du composteur, ils ont décidé de vendre des signets faits d’un papier qu’ils ont fabriqué eux-mêmes avec… du papier à recycler. Et, quand le compost sera fin prêt, ils le mettront en poche et le vendront. Voilà ce qui s’appelle avoir de la suite dans les idées.
Et qui va s’occuper du recyclage et du compostage quand ils passeront en troisième ? « Ceux qui sont présentement en première et qui seront alors en deuxième, mais on va les aider », et ça continuera ainsi d’année en année car il ne faut plus jamais arrêter de recycler et de composter. « En tout cas, on espère que ça ne s’arrêtera plus. »