Pompier volontaire depuis un an, Ryan Hamilton Colyer, 19 ans, aime tellement ça qu’il veut en faire un métier. « Aucun doute que je veux travailler là-dedans plus tard », Passant de la parole aux actes, il entrera bientôt à l’Académie des pompiers, une école privée à Mirabel fondée en 1979, où il ira chercher un diplôme d’études professionnelles en intervention et en sécurité incendie, un cours comprenant 27 modules totalisant 1185 heures d’études. Assigné en résidence, il lui en coûtera plus de 12 000 S de frais d’études et autres dépenses connexes.
L’Académie est très exigeante sur la condition physique de ses élèves car « sur le plan médical, le travail du pompier est caractérisé par le fait d’avoir des efforts physiques de façon subite et souvent intense dans un environnement fréquemment hypoxique et pollué par des vapeurs ou des fumées, les contraintes thermiques sont fortes et accentuées par le port d’équipement lourd et inconfortable ».
« J’ai hâte de mettre la main dedans », car avec une dizaine de sorties à son actif avec la brigade Saint-Armand/Philipsburg, il en a pris la piqûre et aime « l’adrénaline que ça me donne ». Une fois diplômé, il pourra travailler partout au Canada, et déjà il envisage d’aller vers l’Ontario. Exode quand tu nous tiens ….
Son père, Peter, sourire en coin, avoue se sentir un peu responsable du choix de carrière de son fils : « Moi aussi je lui ai donné un casque de pompier· en plastique rouge à Noël quand il était petit ». Comme quoi, sans le savoir, inconsciemment, on allume des passions. Je me souviens d’avoir offert une trousse de docteur Fisher-Price à ma fille .. . mais non, elle n’est pas médecin.
Bonne chance Ryan …
www.academiedespompier.ca