Nous poursuivons l’inventaire des maisons dignes d’intérêt historique, architectural ou autre. Nous en sommes toujours à la première étape, qui consiste à rédiger une sorte de fiche signalétique comportant les caractéristiques principales de la maison : anciens propriétaires ou occupants, style, année de construction, vocation ou autres renseignements pertinents.
Si vous connaissez l’histoire de l’une des maisons identifiées ou si vous avez des anecdotes à raconter à son sujet, n’hésitez pas à communiquer avec moi, au 450-248-2102.
Lorsque nous aurons la liste complète, nous ferons un classement par âge, zone, style, etc.
1055, Chemin Saint-Armand
Cette grosse maison de briques, à l’intersection des chemins Dutch et Saint-Armand, fut achetée par Olivier Brault (père d’Henri) en novembre 1934, de M. Felley, creuseur de puits. La maison originale (à l’arrière de la maison de briques)
date du début 1800 et fut durant plusieurs années un relais de diligences. Dans la cour, il y a encore les boxes des chevaux et les bécosses, avec graffitis, d’origine ! Vers la fin du 19e siècle, on y ajouta une maison de briques avec galerie de bois (voir photo de 1934). Au tournant de 2000, M. Brault y a fait des rénovations majeures.
416, Chemin Bradley, Saint-Armand
Propriétaires : Francine et Georgette Fréchette
Maison de brique d’inspiration néo-gothique avec galerie de bois Madame Fréchette a acquis cette maison en 1979. On connaît peu de chose sur ses origines, mais on sait qu’elle avait été uniquement habitée par la famille Smith, depuis sa construction vers 1850.
250, Avenue Champlain, Philipsburg
Propriétaires : Denise Guilbault et Jean Chaput
La petite maison de Madame Paquette, bâtie dans les années 1930, a subi des transformations majeures au cours de son existence. On lui a collé un édifice de 3 étages pour en faire un hôtel qui a duré plus de 70 ans. Il y avait à l’arrière une salle de danse avec un foyer. Cet hôtel, qui a une valeur plus historique qu’architecturale, fut successivement la propriété de Johnny Gendron, de Bedford, Rosario René, de Farham, Neal Mullins, de Sutton, puis de Marc Noiseux, John Beaudoin, Jean-Marie Messier, et enfin de Pierre Lévesque, qui entreprit de grosses transformations (suppression du 3e étage). C’est de ce dernier que Denise Guilbault et Jean Chaput l’ont acquis pour en faire un Bed and Breakfast en 2001, en recommençant à zéro toute la rénovation.