Il y a quarante ans exactement, les « Loisirs de Saint-Armand » voyaient le jour (incorporation le 18 février 1968). Un grand carnaval avait été organisé pour cette occasion (voir Clin d’œil, p. 10). Vers la fin des années soixante-dix, début des années quatre-vingts, pour financer une partie de ses activités, les Loisirs de Saint-Armand Inc. avaient imprimé des t-shirts sur lesquels une mascotte entourée de ballons divers et d’articles de sport disait qu’à Saint-Armand : « on sporte bien. »
Qu’en est-il aujourd’hui ?
Près de trente ans plus tard, force est d’admettre que plus rien de bien sportif ne se passe ici. D’ailleurs les infrastructures sportives de la municipalité sont entretenues de façon minimale, voire même presque abandonnées ; pensons au Chapiteau Père-Lou. Si bien qu’aujourd’hui, entretenir une simple patinoire semble problématique.
Que s’est-il passé ? Désintérêt, changement des mentalités, reflet d’une société, manque de temps, essoufflement du bénévolat, individualisme généralisé, réchauffement climatique, toutes ces réponses, peut-être !
Dans un passé pas si lointain, les parents organisaient leurs loisirs et par la force des choses, un peu ceux de leurs enfants. Aujourd’hui, l’écran cathodique sous toutes ses formes a pris le relais. Dans notre monde super organisé, les familles manquent de temps, c’est la course à relais. Mais le plus étrange est qu’en ce moment l’action bénévole dérange, semble suspecte et qu’on ne l’encourage pas vraiment. On se fie à l’autre, qui se fie à l’autre et ainsi de suite. La relève ne semble tout simplement pas intéressée.
Alors qu’hier le sport était la source de toute participation commune, de nos jours on cherche encore la recette pour une plus grande participation de la communauté dans des activités rassembleuses.
Sans sombrer dans une nostalgie inutile, le regret de cette époque n’apporte rien de bien constructif, mais admettons qu’encourager nos équipes locales de jadis, par un beau soir d’été, nous manque un peu.
Quels seraient les remèdes ou solutions pour réactiver le sport ? Serait-il opportun de faire renaître les Loisirs ?
Y a-t-il une volonté commune pour ce faire ? Est-ce là l’intérêt de la population ?
Plusieurs questions se posent ici car, admettons-le, le sport à Saint-Armand ne se porte plus très bien. Comme dirait l’autre ; la balle est dans notre camp.
- Édito -
On « sporte » plus très bien
La Rédaction