Le 28 septembre dernier, Omya St-Armand conviait les résidents des communautés avoisinantes à visiter ses installations dans le cadre de la première Journée portes ouvertes de l’histoire de la société. Impressions d’une superbe journée d’automne…
« Omya s’est installé à Saint-Armand il y a près de 30 ans », explique Denis Chiasson, directeur de l’usine. « Pourtant, malgré cette longue période de cohabitation, peu de nos voisins connaissent vraiment la raison d’être de nos activités. En organisant cette visite, nous voulions à la fois expliquer le déroulement de nos opérations et, surtout, démontrer que nous témoignons d’un souci constant de la sécurité, du respect de l’environnement et du développement durable. »
Pour l’occasion, Omya avait choisi de miser sur la compétence de ses employés et d’une brigade de bénévoles pour accueillir, animer et informer le public. Ainsi, depuis l’organisation du stationnement à l’accueil des visiteurs, en passant par la visite guidée du pavillon pédagogique et celle des installations industrielles, tout était l’affaire des employés, lesquels se sont acquittés de leurs tâches respectives avec un sourire engageant, des commentaires pertinents et une compétence qui a mis en lumière leur excellente formation.
Cette visite était destinée à un très large public, soit les 7 à 77 ans… D’un côté, les jeunes étaient nombreux à profiter des plaisirs d’une telle journée : en plus de la visite, ils pouvaient plonger les mains dans la poudre de carbonate, se faire photographier ou s’installer au volant des camions géants exposés sur le site.
De l’autre côté, on a pu croiser plusieurs citoyens d’âge mûr, tel monsieur Hanigan, qui a été camionneur pour une entreprise de transport avant même que la carrière ne soit propriété d’Omya. « À cette époque, a-t-il confié, la carrière était loin d’être aussi vaste, organisée et sécuritaire qu’elle l’est aujourd’hui ! »
« Avec cette Journée portes ouvertes, conclura Denis Chiasson, nous voulions non seulement expliquer clairement les enjeux liés à nos activités, mais nous voulions également que nos concitoyens sachent que nous avons à cœur le développement économique de notre région : plus de 90 % de nos dépenses d’opérations sont investies au Québec et, de cette portion, 80 % le sont dans un rayon de 50 km du site. En plus d’employer des gens de la région dans le cadre de nos activités internes, nous travaillons en étroite collaboration avec des fournisseurs locaux, comme le transporteur Glen-Tay, l’atelier d’usinage Choinière ou Concassage Pelletier par exemple, et ceux-ci sont impliqués de près dans la stratégie d’affaires d’Omya. C’est une approche dont nous sommes très fiers et qui s’avère profitable pour tous. »
À titre de rédacteur pour le Journal Le Saint-Armand, je dois admettre que j’ai été très agréablement surpris par cette visite, et je peux dire que, ce soir-là, je me suis couché moins ignorant que je l’étais à mon réveil. D’abord, j’ai été étonné par la propreté et l’organisation impeccable qui règnent à l’intérieur de l’usine de broyage. Ensuite, en visitant la carrière elle-même, j’ai été épaté par les connaissances de Charles Pelletier, dont la société s’occupe de l’extraction du minerai. C’est formidable de descendre au fond de la carrière, d’observer les diverses strates de la croûte terrestre et de se faire expliquer comment les replis de cette formation rocheuse se sont créés il y a… 480 millions d’années, à une époque où notre planète avait un autre axe, faisant en sorte que l’équateur passait par Saint-Armand et Burlington, au Vermont !