Après avoir été présenté au Festival international d’art cinématographique de Venise (Mostra internazionale d’arte cinematografica di Venezia) et au Festival international du film de Toronto, le premier long métrage du cinéaste armandois Guy Édoin est à l’affiche dans plusieurs salles de cinéma du Québec depuis le 14 octobre.
Sur une ferme laitière des Cantons-de-l’Est, alors que la sécheresse sévit et que les terres se dessèchent, un drame viendra bouleverser la vie des membres de la famille Santerre. Confrontés les uns aux autres, ils devront apprendre à se pardonner. Le film met en vedette Pascale Bussières, Gabriel Maillé, Luc Picard, François Papineau, Angèle Coutu et Denise Dubois.
« Je voulais montrer ce qu’est l’agriculture aujourd’hui, en 2011, confie Guy Édoin. Le quotidien des agriculteurs, ce n’est plus Séraphin et Les belles histoires des pays d’en haut ».
À Venise, le film a connu un succès d’estime inespéré : les Italiens ont adoré ! Plus de mille spectateurs ont assisté à la représentation et se sont levés pour faire une ovation à Guy Édoin et Pascale Bussières quand ces derniers se sont présentés sur la scène. « Ç’a été une surprise, une montée d’émotion. On ne s’attend pas à une telle réaction pour ce genre de film. C’est surréaliste ! Venise est l’un des plus grands festivals du monde, c’est mythique. C’est donc un baptême inespéré pour Marécages. »
Notre jeune cinéaste pense que « si le film a autant touché le public italien, c’est qu’une majeure partie du pays est rural. Il y a des terres, des vignobles et des oliveraies. Et la familia, pour les Italiens, c’est très important ». Rappelons que Guy Édoin avait préalablement récolté plusieurs prix pour les trois courts métrages de sa trilogie Les Affluents (Le Pont, Les Eaux mortes et La Battue). Les Eaux mortes avait notamment remporté le Jutra du meilleur court métrage en 2007.
On peut visionner la bande annonce de Marécages et consulter les horaires de projection à l’adresse internet suivante : http://marecages-lefilm.ca.