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Le 19 novembre dernier, plus de 400 personnes représentant diverses organisations communautaires de la Montérégie ont participé à une manifestation devant les bureaux de la ministre provinciale responsable de la région, Mme Marie Malavoy, à Longueuil.
Les 3000 organismes communautaires en santé et services sociaux de la province réclament une hausse de leur budget annuel de 225 millions de dollars pour répondre à la demande. En Montérégie, le manque à gagner est estimé à 23 millions pour les quelque 400 organismes présents sur le territoire. Signalons que, depuis 2008, il n’y a pas eu d’augmentations substantielles de leur budget.
Pour Johanne Nasstrom, directrice de la table régionale des organismes communautaires de la Montérégie, dont la MRC Brome Missisquoi fait partie, le montant réclamé par les organismes est minime par rapport au travail accompli et aux bénéfices qu’en tire la société en général. « On demande un investissement qui équivaut à 0,75 % de plus du ministère de la Santé et des Services sociaux. Pour tout ce que les organismes communautaires font au Québec tous les jours, les soirs, les fins de semaine, c’est très peu ce qu’on demande. » Les organismes qui aident les personnes démunies et ceux qui offrent de l’hébergement temporaire pour les personnes handicapées et les jeunes seraient particulièrement vulnérables au manque de fonds, selon Mme Nasstrom.
La ministre Malavoy a assuré les organisateurs de la manifestation qu’elle avait bien compris leurs doléances et qu’elle les transmettrait au Dr Réjean Hébert, ministre de la Santé et des Services sociaux.
Note de la rédaction :
Le conseil municipal de Saint-Armand a généreusement octroyé, encore cette année, une somme de 480 $ (40 cents par citoyen) destinée à la Coopérative de soutien à domicile du pays des vergers, un organisme communautaire qui dessert la région de Brome-Missisquoi. Cette coopérative d’aide domestique (entretien ménager, aide à la préparation de repas, etc.) est d’une utilité essentielle pour tous ceux qui vivent la maladie ou la vieillesse à la maison plutôt qu’en milieu hospitalier.