Illustration : www.artsandopinion.com
Le plus grand festival de jazz au monde a remis une accréditation de journaliste à Claude Montagne le 5 juillet dernier. Mais quel est l’intérêt pour Le Saint-Armand d’être présent à ce prestigieux événement artistique mondial ?
D’abord pour saluer notre bonne amie Annie Reynaud, directrice de la Galerie du Festival de Jazz depuis de nombreuses années. Nous en rapportons une photo d’Annie tenant en main le prestigieux trophée Miles Davis remis cette année à Sonny Rollins le 27 juin à la salle Wilfrid Pelletier de la Place des arts qui était présenté en vitrine à la galerie précédant la remise officielle.
Mais quelle surprise de reconnaître Valérie Tougas Lamarche effectuant des étirements sur un matelas pour se réchauffer les muscles avant d’effectuer des manœuvres acrobatiques sur tissu aérien, près du Musée d’art contemporain à Montréal, dans le cadre des spectacles présentés sur la place publique, pendant la tenue du Festival de Jazz de Montréal.
Non, ce n’est pas une erreur sur la personne. C’est bel et bien notre Valérie Tougas Lamarche qui, il y a environ 5 ans, quittait la région de Bedford pour aller faire son nid à Montréal. Donc, vers 2005, Valérie effectue un exode du rural vers la grande métropole effectuant ainsi une mutation radicale très positive dans son cas.
Souvenons-nous qu’il s’agit de la même mignonne jeune fille qui nous a servi des frites chez Barry pendant 4 ans à partir de 2001. Plus tard, on retrouve Valérie comme vendeuse à la boutique Vélo 202 avant d’être serveuse au resto-bar l’Interlude de Bedford. Durant ses pauses ou ses congés, Valérie déjà nous faisait apprécier sa souplesse quand elle dansait aux heures de discothèque. D’ailleurs, depuis 2009, Valérie est inscrite en danse contemporaine à l’École de danse Montmorency du Cegep de Laval où elle complètera, en mai 2011, sa 2e année.
En déménageant à Montréal en 2005, Valérie cherche à s’inscrire dans une activité pour socialiser. En 2006, elle découvre l’École de cirque de Verdun qui offre des ateliers pour adultes. Au début, Valérie s’embarque pour le plaisir de la chose à raison de deux heures par semaine. Puis, ayant la piqûre, elle s’inscrit à temps plein (15 heures/semaine) de septembre 2007 à juin 2008 dans divers ateliers : jonglerie, tremplin, acrobatie, main à main, équilibre, jeux théâtraux et trapèze aérien. Puis une pause de juillet à novembre 2008 pour une remise en question durant laquelle les cours sont suspendus.
En décembre 2008, la flamme de la passion se rallume en Valérie, ce qui la pousse à reprendre son entraînement en contorsion et en flexibilité. Il s’agit alors de cours privés d’acrobate aérien qui se poursuivront jusqu’en septembre 2009. Au cours du mois précédent, Valérie se retrouve une semaine en Égypte pour y donner un spectacle d’une heure décroché avec la collaboration de Baratza Event, une collègue de cirque qui l’a aidée à décrocher ce contrat.
À son retour, Valérie se produit à un congrès des Caisses Desjardins au Sheraton à Laval. En octobre 2009, elle présente un show au Pearl Night Club de Laval. Puis, en juin 2010, Valérie est l’invitée spéciale de fin d’année de l’École de cirque de Verdun où elle a étudié. Valérie sert d’exemple de persistance dans l’atteinte de sommets inattendus.
Le 25 juillet 2010, Valérie performe au Festival de Jazz de Montréal où nous l’avons redécouverte avec stupéfaction. Pour le moment, Valérie ne gagne pas son pain dans le cirque, mais l’avenir lui réserve peut-être des surprises.
Qui sait ? Valérie Tougas Lamarche se prépare pour auditionner en cirque équestre où elle effectuera un essai cet automne. Valérie a 25 ans. Mais quelle mutation depuis lors. Bon courage et bonne chance Valérie. De la campagne à une heure de Montréal, on est fier de toi. Lâche pas ! ! !