Ce ne sont pas les puissants de ce monde qui sauveront la planète, ni un messie. Ce sont des êtres ordinaires, comme vous et moi.
Le message lancé par des dizaines de milliers de Québécois lors de la dernière campagne électorale était clair : « La planète est en péril, nous le savons, et nous exigeons que vous en fassiez une priorité absolue, mesdames et messieurs les élus ». Le 26 novembre dernier, l’organisme Environnement Jeunesse (ENJEU) déposait une demande d’autorisation à la Cour supérieure du Québec dans le but d’exercer, au nom de tous les jeunes de 35 ans et moins, une action contre le gouvernement du Canada pour son inaction en matière de climat. Aux Pays-Bas, suite à une requête de la population, le gouvernement s’est légalement vu forcé par les tribunaux de réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’au moins 25 % d’ici 2020 par rapport aux niveaux de 1990. Des poursuites semblables ont présentement cours aux États-Unis, en Belgique, en Norvège, en Irlande, en Nouvelle-Zélande, en Suisse, en Colombie et au Royaume-Uni.
Dans ce numéro du temps des Fêtes, nous braquons le projecteur sur des gens d’ici qui mettent l’épaule à la roue. Parce que le Messie c’est Toulmonde, comme dirait notre voisin, le philosophe et poète, Raôul Duguay.