Le 2 juillet 2005, en route vers le National Rainbow en Virginie de l’Ouest, avec Kathy Pitre. (Photo : Archives Famille Benoît)
Le 15 mai 2008, Christine Benoit-Bélisle nous a quittés, victime d’un improbable accident de la route en Colombie-Britannique où elle travaillait au reboisement forestier.
Le jeudi 22 mai a eu lieu, en l’église Saint-Philippe de Philipsburg, une émouvante cérémonie célébrée par Danjk Savaria, prêtre, à la mémoire de Christine. Pourtant, malgré l’intolérable souffrance devant la fatalité et l’incompréhensible, il régnait dans l’assemblée une sérénité palpable comme un clin d’œil à cette vie libre et indépendante qui animait Christine.
Parmi la famille, les proches et les amis venus nombreux, il y avait aussi le père Emett Jones (Pop) et ses amis de l’association « Dans la rue » faisant comme un trait d’union entre le conforme et le rebelle.
Tout au long du service, l’élément conducteur fut l’arbre qui crée ses racines, et les enfonce profondément, et son feuillage qui s’étend et rafraîchit. De nombreuses marques de fraternité ont suivi la cérémonie, lors d’un lunch à la Légion où une petite exposition offrait photos, poèmes et dessins de Christine.
Le Journal s’associe à la peine et au deuil de sa mère, Lucie, de son père Réjean, de son frère, Étienne, et de sa grand-mère, Georgette, de tous les membres de sa famille et de ses innombrables amis.