C’est avec beaucoup d’enthousiasme que Michel St-Louis parle de la relation entre Bedford et les chevaux. Après une carrière dans l’industrie des hebdos avec Conrad Black, Michel, qui agit comme conseiller municipal depuis octobre 2014, contribue aujourd’hui à la renaissance de l’industrie du cheval à Bedford. Il explique que la ville a un glorieux passé équestre en Amérique du Nord. « On en trouve des traces dans des musées américains, attestant la réputation des écuries de Bedford, notamment dans les années 1960, lorsque la ferme Angus de Pierre Lévesque et d’autres écuries locales élevaient des champions. En fait je suis devenu un homme de chevaux au contact de monsieur Lévesque ». Il n’est pas peu fier d’avoir contribué à ramener les courses sous harnais dans cette ville.
Après y avoir été lancé le dimanche 6 août, puis s’être poursuivi à Ayer’s Cliff le 26 août et à Brome le 4 septembre, le circuit verra les 25 meilleurs ambleurs du Québec et leurs conducteurs revenir à Bedford pour la grande finale qui se tiendra le 9 septembre. « Les chevaux en piste à cette occasion représentent une valeur de pas moins de 1,5 millions de dollars », précise Michel. Bien sûr, les concurrents et leurs montures courent pour une bourse (5000 $ + bonus de 5000 $ si le cheval remporte les quatre épreuves du circuit) et les courses donnent lieu à des paris mutuels, mais Michel St-Louis veut aussi faire de l’événement un rassemblement festif des gens de chevaux : « Nous souhaitons que cette journée soit familiale et champêtre : il y aura toutes sortes d’attractions et d’activités, notamment pour les enfants ».