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- DERNIÈRE HEURE -

Fin de la version papier du « Saint-Armand »

La rédaction

Réunis en Assemblée générale annuelle le 7 mai, les membres de l’organisme à but non lucratif (OBNL) qui gère Le Saint-Armand ont décidé que le prochain numéro, qui paraîtra le 15 juin 2023, sera le dernier. Non pas que les artisans qui le fabriquent ne s’y intéressent plus ni que les collaborateurs et les lecteurs s’en soient lassés, au contraire, l’enthousiasme reste entier. Cependant, les finances ne suivent plus. Le journal coûte de plus en plus cher à produire, alors que ses revenus diminuent, malgré les efforts déployés par notre publicitaire, Catherine Chagnon, toujours à l’affût d’annonceurs potentiels.

La santé financière du journal a toujours été fragile, dans ce sens qu’il ne s’agit pas d’une entreprise en mesure de générer des revenus – d’ailleurs ce n’en était pas le but premier. Les revenus n’ont toujours suffi qu’à couvrir les dépenses. Cependant, la situation s’est détériorée avec l’arrivée de la pandémie, qui s’est avérée un dur coup pour les commerçants du coin, c’est-à-dire nos annonceurs. C’est près de la moitié des revenus de cette source que nous avons perdus et qui peinent à retourner à leur niveau d’avant-pandémie. Durant la crise sanitaire, le journal a pu survivre « artificiellement » dans la mesure où la publicité gouvernementale a compensé le désistement des autres annonceurs, mais postpandémie, il n’y a plus rien de ce côté-là. Nous avons réussi à survivre tant bien que mal depuis, notamment en diminuant le nombre de pages de chacun des numéros (et donc les frais d’imprimerie) mais force est de constater que cela ne suffit pas à combler le manque à gagner. Bref, chaque numéro est déficitaire.

Les membres du conseil d’administration de l’OBNL ont expliqué aux membres présents que la situation financière du journal permettait de produire un dernier numéro et de rembourser ceux de nos annonceurs qui ont pris des ententes à long terme avec nous (les montants précis restent à déterminer). Ce dernier numéro complètera notre vingtième année de publication. Nous le voulons festif, un riche rappel de la vie de cet organe et de ceux qui l’ont fabriqué au fil des ans.

Un comité restreint a été formé pour examiner la faisabilité de poursuivre la publication sous forme numérique sur le site web du journal. Nous tiendrons rapidement nos lecteurs informés des résultats de ces travaux.