Il y a un peu plus de 3 ans, soit le 20 février 2017, une assemblée publique se tenait au gymnase de l’école La Clé des Champs de Dunham dans le but de mesurer l’intérêt de la population pour l’implantation de la fibre optique.
Plus de 300 personnes y ont assisté et ont signifié leur intérêt pour le déploiement de cette technologie par IHR Télécom. En juin de la même année, on comptait 503 signataires. La ville s’engageait alors à satisfaire aux exigences financières en acceptant d’endosser un emprunt qu’IHR devrait contracter afin de commencer les travaux.
L’hiver 2018, l’honorable Denis Paradis, alors député fédéral de Brome-Missisquoi, écrivait : « Les premiers branchements à la fibre optique sont sur le point d’être effectués… »
Rappelons que le projet Brancher pour innover du gouvernement fédéral a été lancé en 2016 et que, à la suite de tests rigoureux, effectués bénévolement par un groupe de citoyens afin de documenter la faiblesse du réseau (2,5 Mbit/s !), les gouvernements canadien et québécois accordaient 20,6 millions à IHR pour aller de l’avant.
Depuis, les retards s’accumulent, en partie à cause de la complexité de l’opération et de certaines surprises sur le terrain mais plus généralement, semble-t-il, du fait que Bell Canada et Hydro-Québec montrent peu d’empressement à autoriser l’accès à leurs poteaux, tel que la loi l’exige.
Les citoyens de Dunham présents au conseil municipal du 3 mars dernier ont exprimé leur ras-le-bol et demandé que la situation soit portée à l’attention de la MRC à la prochaine assemblée des maires afin de lancer une action médiatique visant à dénoncer l’extrême lenteur du déploiement de la fibre optique et le manque de collaboration de Bell Canada et d’Hydro-Québec. Plus de trois ans d’attente, c’est assez !