Aussi incroyable et étonnant que cela puisse paraître, Le Saint-Armand entame sa quatrième année d’existence. Il y a de quoi être fiers ! Que de chemin parcouru en si peu de temps ! À l’échelle d’une vie humaine, le Journal quitte les premiers balbutiements de l’enfance pour l’émancipation de l’adolescence. Notre volonté première reste la même, soit de faire un journal rassembleur, axé sur la diversité de notre milieu, prioritairement informatif et textuel, dans une enveloppe originale.
Je tiens à souligner que chacun des numéros est publié grâce à des bénévoles qui sont, pour la plupart, loin d’une carrière journalistique. Le Journal n’est donc pas parfait et l’indulgence serait de mise.
L’avenir semble prometteur, et notre mission consistera à renforcer un sentiment commun d’appartenance et à soutenir une identité territoriale et rurale. Ainsi, nous devons rester vigilants, face à des dossiers de plus en plus complexes, qui nous touchent tous, et qui pourraient altérer la fierté que nous avons à vivre ici.
Quelqu’un a dit un jour que ça prend de tout pour faire un monde. C’est aussi vrai ici qu’ailleurs. Et c’est grâce à l’apport de tous et chacun qu’une communauté grandit, évolue, et progresse.
Nous sommes donc très loin d’avoir fait le tour de notre jardin qui s’agrandit de jour en jour. Le temps est une notion bien concrète ; le temps fait son œuvre, disent les sages, le temps nécessaire pour les bonnes récoltes, le temps pour le Journal de bien vieillir, comme un bon vin.
Je ne peux m’empêcher de vous inciter à encourager ces autres bénévoles qui organisent le festival le plus original de la région, le FeFiMoSA. Avec sa programmation encore plus étoffée cette année, la possibilité qu’il offre de rencontrer les artisans du septième art, son animation au cœur du village, c’est une belle fête en perspective. N’oubliez pas vos coussins….
Je vous souhaite donc une bonne lecture pour la prochaine année. Bon vent !
Eric Madsen