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- Élections municipales 2021 -

Deux hommes d’expérience, candidats à la mairie de Bedford

Ville de Bedford
Guy Paquin

À eux deux, ils cumulent 34 ans d’expérience au conseil municipal de Bedford. Claude Dubois et Normand Déragon ont été, le premier, conseiller durant 4 ans et maire pendant 10 ans, et le second, conseiller durant 8 ans.

Ils arrivent au moment du départ d’Yves Lévesque, qui a occupé le poste de maire au cours des huit dernières années. Ce dernier estime qu’il laisse la maison en bon état, mais que des chantiers importants restent à compléter.

Bilan

 « Pendant mon mandat, précise-t-il, il y a eu allègement du fardeau de taxation, développement de la rue Principale et notre CHSLD, service crucial de proximité, va connaître un agrandissement substantiel dès le printemps 2022. Le parc industriel Fred-Gilman a vu ses premières implantations d’entreprises. Nous développons aussi le secteur résidentiel avec les promoteurs de l’avenue du Château-d’eau et près de la rue Campbell. »

Quelles tâches attendent donc Messieurs Dubois ou Déragon ? « Le prochain maire va devoir accentuer l’effort commencé dans la collaboration avec les autres municipalités du pôle de Bedford, voir à la croissance générale et habilement partager le personnel avec les autres municipalités pour alléger le budget » poursuit-il.

Mona Beaulac, conseillère sortante et à nouveau candidate, est d’accord avec ce bilan et avec l’agenda des quatre prochaines années. « Le mot d’ordre c’est d’attirer des jeunes familles. Nous avons voué des terrains au développement domiciliaire qui n’attendent que les promoteurs. Nous en sommes à la phase finale d’un parc loisir. Tous les conseillers sortants sont d’accord sur cette feuille de route. »

Et les deux candidats à la mairie, que comptent-ils faire au cours des quatre prochaines années ? Je le leur ai demandé.

Claude Dubois

Claude Dubois

 « Toutes les municipalités du pôle doivent s’aider. Il nous faut des ententes avec les municipalités voisines. C’est la clé du succès et c’est aussi le principal problème. Nous devrons chercher des accords sur les loisirs et les équipements de loisir. Et, en général, on doit travailler à rajeunir la population, attirer des jeunes familles.

« Bedford n’attirera pas ces gens-là avec ses seuls attraits. Ce sont ceux de toute la région qu’ils faut faire valoir. Les pentes de ski sont à Bromont et le lac Champlain à Saint-Armand. Bedford peut offrir les développements industriels et résidentiels. Il y en a pour nous et pour les autres.

« Il faudra donc un effort collectif pour se faire connaître. » Rappelons qu’un sondage auprès des citoyens et une consultation des élus et des chefs entreprises rendues publiques en septembre montraient que notre région est méconnue du reste du Québec. « Il va falloir faire un effort financier sur cette question. Et aussi se mettre dans la tête que ce n’est pas une dépense, mais un investissement. »

Finalement, dans ses conversations avec les citoyens, M. Dubois a entendu beaucoup parler d’une voie de contournement autour de Bedford. « Faudra regarder la pertinence et la faisabilité de la chose avec le conseil » conclut-il.

Normand Déragon

Normand Déragon

S’agissant justement des investissements, comment se portent les finances de Bedford ? Je l’ai demandé à Normand Déragon, conseiller sortant, membre de la commission des finances et candidat à la mairie.

« Nos finances sont bonnes. Notre fonds de roulement a un peu diminué mais le fardeau de la dette est proportionnellement bas par rapport à des municipalités comparables. M. Lévesque laisse la maison en bon ordre. »

Inutile d’insister sur le problème du vieillissement de la population auprès de lui, il en convient tout de go lui-même. « C’est la tâche numéro un et ce que nous avons à faire, c’est de créer les conditions favorables. On doit offrir des camps de jour, des parcs récréatifs pour les tout-petits, des sports etc. »

« On doit travailler à attirer des PME et cela profitera à tout le pôle parce que le bassin de main-d’œuvre ne réside pas qu’à Bedford, mais aussi dans toutes les municipalités périphériques. »

Normand Déragon décrit ainsi l’emploi de maire de Bedford : « C’est six semaines de politique, la durée de la campagne électorale, et quatre ans de gestion. Ce qu’il faut, c’est un excellent gestionnaire qui puisse bien travailler avec le beau groupe de conseillers municipaux que nous avons. »