Jeudi le 7 juin prochain, Maroussia Lacoste, jeune poétesse aux talents multiples, présentera son premier one woman show au fameux resto-bar culturel l’Archipel de Cowansville.
Ambitieuse et passionnée de littérature, elle souhaite expérimenter les arts de la scène de manière bien originale en alliant anecdotes, humour et poésie. Son spectacle, intitulé Presque pas princesse, abordera entre autres certaines expériences et apprentissages difficiles de la vie afin de mettre en lumière les outils qui nous permettent de nous en sortir. La littérature, à ce titre, est incontournable et la poétesse désire la mettre en scène non pas comme une référence éthérée ou bourgeoise, mais bien comme quelque chose qui nous donne un accès privilégié au réel.
En fait, avec Presque pas princesse, elle se donne l’objectif de « démystifier la poésie », de la faire descendre de son piédestal, de la ramener sur terre, près de nous, avec nous, et de participer ainsi à étoffer une autre perception du monde et des arts littéraires.
Si, comme elle le dit si bien, « la poésie [lui] permet d’être plus d’une femme en même temps », c’est justement parce que l’imagination joue un rôle important dans notre vie de tous les jours. Et ce, qu’on le veuille ou non. En mettant en scène les principaux rouages des questionnements identitaires, elle propose une réflexion profonde sur ce qu’est être soi, notamment en tant qu’individu, en tant qu’artiste et en tant que femme. Consciente des limites de l’existence, elle cherche néanmoins à mettre en perspective tout ce qui fait sa grandeur, sa beauté, sa complexité. C’est d’ailleurs en ce sens qu’elle affirme d’emblée qu’elle est « trop nombreuse pour un seul corps ».
Originaire de Bedford, Marroussia Lacoste a étudié la littérature au cegep et poursuit présentement ses études en enseignement du français langue seconde à l’Université de Sherbrooke. Débordante de projets de création, elle participera notamment à la désormais célèbre Nuit de la poésie de Saint-Venant-de-Paquette, le 18 août, et au Quai des mots, le 16 juin, l’incontournable événement littéraire des Festifolies.
Et aussi, à partir du prochain numéro, on aura davantage l’occasion de la lire et de la découvrir car c’est elle qui tiendra désormais la barre de la chronique littéraire du journal Le Saint-Armand !