Le gouvernement du Québec et l’Union des producteurs agricoles entendent accélérer la transition vers une agriculture durable
Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), M. André Lamontagne, le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC), M. Benoit Charette, et le président général de l’Union des producteurs agricoles (UPA), M. Marcel Groleau, sont heureux d’annoncer la création d’un comité permanent tripartite qui a pour mandat de reconnaître les pratiques visant à améliorer le bilan environnemental, dans l’optique de maintenir ou d’accroître les superficies en culture au Québec et d’assurer une période de transition raisonnable et une souplesse bien mesurée dans l’application de la réglementation environnementale.
Le comité se penchera principalement sur les enjeux suivants :
- Le gel des superficies en culture dans les bassins versants visés par le Règlement sur les exploitations agricoles ;
- La protection des rives et des littoraux ;
- La protection des milieux humides et hydriques.
Il pourra aussi prendre en considération tout autre sujet jugé prioritaire.
« La zone agricole subit une forte pression et doit composer avec de nombreux enjeux, entre autres environnementaux a déclaré le ministre Lamontagne, responsable du MAPAQ. Je me réjouis de la formation de ce comité tripartite dont les travaux militeront pour un cadre réglementaire qui permettra aux productrices et aux producteurs agricoles d’exprimer leur plein potentiel et de répondre à la demande alimentaire du Québec, et ce, tout en adoptant et en maintenant les meilleures pratiques environnementales. »
Le ministre Blanchet, responsable du MELCC a, quant à lui, déclaré ceci : « Qualité de l’eau, de l’air, des sols et des habitats aquatiques, lutte contre les changements climatiques, conservation de la biodiversité, réduction des pesticides, mais aussi autonomie alimentaire, création d’emplois et achat local, voilà autant de préoccupations légitimes qu’il nous faut entendre. Je suis confiant que ce nouveau comité saura trouver l’équilibre nécessaire entre tous ces appels à une concertation renouvelée. »
De son côté, Marcel Groleau, président de l’UPA, a souligné que « la reconnaissance et la rétribution des bonnes pratiques agroenvironnementales prévues dans le Plan d’agriculture durable sont un pas dans la bonne direction. La réglementation doit évoluer et prendre acte de tous les efforts que font les producteurs pour répondre aux attentes des citoyens. Le comité nous permettra de travailler ensemble sur les enjeux réglementaires ayant une incidence sur le secteur agricole. Nous partageons tous le même objectif : favoriser le développement durable du secteur agricole pour une plus grande autonomie alimentaire. »