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- Courrier des lecteurs -

Co-voiturage

 Bonjour à l’équipe du Journal,

Je vous remercie de m’avoir permis d’écrire sur le forum des membres du journal. J’ai effectivement trouvé la personne idéale pour me covoiturer. Ce n’est pas par l’envoi du courriel auprès des membres que j’ai trouvé cet arrangement. J’avais déjà essayé dans le site de la Commission scolaire, et le résultat fut le même. Conclusion : c’est le bouche à oreille qui est excellent dans ces conditions. C’est par un coup de téléphone donné à l’un et à l’autre que j’ai trouvé solution à ma question, comme une chasse aux trésors on dirait !

Je vous écris donc seulement pour vous donner des nouvelles et témoigner de mon expérience (qui devient assez bonne) du covoiturage. Je me suis rendu compte que si mon permis de conduire ne m’avait jamais été retiré pour des raisons médicales, je n’aurais pas cette chance extraordinaire de rencontrer des personnes de mon village aussi exceptionnelles et chaleureuses. J’ai d’abord parlé à un premier monsieur qui m’a référée à une deuxième personne pour enfin faire un arrangement  avec une troisième personne. C’est un professeur qui enseigne à mon école et qui vit à Saint-Armand !

Les gens sont toujours ouverts et disent TOUJOURS oui, car les frais d’essence sont élevés. Vous seriez surpris du nombre de personnes qui « achètent » l’idée de covoiturer. C’est stupéfiant. Lors de nos trajets, les discussions enrichissent ma vie car nous échangeons des renseignements, ne serait-ce que sur un service offert dans la région, et que l’un ou l’autre ne connaît pas. On se donne des trucs utiles. C’est très positif, communautaire, instructif et écologique.

Je suis un peu surprise de devoir remercier la vie de m’avoir donné un handicap visuel. Je me dis qu’un tas de gens sont assis tout seul dans leur voiture, chaque matin, et ne connaîtront jamais l’expérience de partager un chemin, une discussion, des frais d’essence, des fous rires avec quelqu’un de son village.

C’est écrit pas mal sur le vif. Je dois vous quitter pour ma petite Amaryllis.

Héloïse
À pied malgré elle, et enchantée !