Annonce
Annonce
- Mot du président -

Changer le monde…

François Charbonneau

François Charbonneau

Est-il possible de changer le monde ? Détérioration du climat et de l’environnement, maladies liées à la pauvreté, attaques virales et autres misères qui frappent nos sœurs et nos frères en Afrique, au Yémen, en Syrie, en Haïti, en Amérique du Sud et même en Amérique du Nord, en Europe et en Asie, dans les pays les plus productifs du monde, y compris chez nous, poches de pauvreté, violence faite aux femmes, aux enfants, aux immigrants, désespoir de certaines familles, détresse chez les jeunes, solitude des aînés, marginalisation des peuples autochtones, communautés discriminées… Peut-on changer ce monde pour le rendre meilleur ?

Certains le font, plusieurs l’ont fait par le passé, des célébrités comme de parfaits inconnus. Il y a des tas de belles histoires à ce sujet, mais qu’en est-il de moi, de vous, de nous ? Que pouvons-nous y faire ?

S’engager, en commençant tout près de soi, auprès des voisins, dans son quartier, sa paroisse, son village, sa ville ou au sein de diverses causes. Comme bénévole pour l’aide aux devoirs, comme accompagnateur d’aînés solitaires, comme membre d’un organisme communautaire ou comme participant à l’organisation d’une activité caritative, militant de la société civile ou simple donateur d’argent, de temps, de sang, d’organes.

Rappelons au passage le message de Maud Ménard-Dunn, du Comité Action Environnement de Dunham, que nous avons publié dans notre dernier numéro : « Pour ceux qui souffrent d’éco-anxiété, l’action est un remède efficace ! » Soulignons que les organismes communautaires de la région, qui œuvrent dans une foule de domaines, ont toujours besoin de bénévoles.

Si un citoyen sur deux faisait quelque chose, le monde changerait du tout au tout. Si un sur cinq le faisait, ce serait encore énorme. Un sur dix, ce serait toujours ça de pris. Si nous étions quelques-uns à nous demander : « Qu’ai-je fait autour de moi cette semaine ou ce mois-ci ? » À défaut d’avoir changé le monde, nous aurions tout de même commencé à l’améliorer !