Déjà une décennie ! Au fil de la soixantaine de numéros publiés, on voit comment Le Saint-Armand a grandi année après année, comment il est devenu un journal attendu dans les jours qui précèdent sa publication. On a hâte de le lire !…
À ses débuts, les fondateurs bénévoles étaient un peu les gardiens de la démocratie municipale, favorisant la transparence des décisions touchant les populations de Saint-Armand et de Philipsburg. Les élus de Saint-Armand voyaient d’un mauvais œil cette créature médiatique qui osait questionner et commenter leur travail. Ils se sentaient épiés. De quoi je me mêle ! Il y a eu une sorte de boycott des élus qui perdura plusieurs années.
Puis, place à la fierté et au sentiment d’appartenance quand l’acceptabilité sociale du journal déborda les limites territoriales du village et qu’il s’étendit progressivement dans toute l’Armandie.
Le Saint-Armand n’est pas Le Mouton noir de Rimouski. Mais, au fil des ans, plusieurs textes de collaborateurs professionnels de l’information furent publiés pour mieux nous informer d’enjeux importants. Bravo ! Les faits divers sont laissés à d’autres journaux locaux, propriété de consortiums misant surtout sur la publicité. Malgré tout, Le Saint-Armand a pris progressivement sa place, apprécié incontestablement. La formule singulière du journal fait en sorte que la publicité n’occupe qu’environ 30 % de l’espace. De précieux collaborateurs bénévoles font d’excellents textes touchant à plusieurs aspects de la vie dans notre belle région. La distribution aussi a fait des progrès puisque le journal est aujourd’hui distribué par la poste. Le Saint-Armand est un grand mutant qui ne cesse de s’améliorer.
Merci aux personnes qui, il y a 10 ans, ont eu cette brillante idée, audacieuse pour l’époque, de créer un journal qui ne cesse de nous épater tous les deux mois par son contenu. Il est beau, charmant, intéressant, incomparable et unique. Longue vie au journal Le Saint-Armand !
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