J’emprunte au dramaturge Michel Tremblay ce titre de la pièce de théâtre, qu’il a écrite en 1974, afin de saluer ceux d’entre vous chez qui Le Saint-Armand met peut-être les pieds pour la première fois.
Le journal est à l’âge où l’on quitte le foyer familial et où l’on agit comme un jeune adulte qui cherche à découvrir de nouvelles frontières, ayant toujours en tête sa devise d’aller « voir plus loin ». Il est le fruit du labeur et de l’engagement d’une équipe de bénévoles, pour la plupart néophytes dans le domaine. Notre souci d’en faire un produit original, sortant des sentiers battus, ne s’est jamais démenti et correspond aux souhaits qui ont été exprimés lors de sa fondation, il y aura bientôt dix ans. Nous sommes fiers de présenter ce produit à nos voisins, qui habitent un territoire historique que, faute d’un autre nom, on pourrait appeler « la grande Armandie ». Nous espérons que l’intérêt que vous porterez à ce journal ira en grandissant.
À compter de ce numéro, il y aura dix fois plus de foyers qui recevront Le Saint-Armand. Nous avons augmenté notre tirage de 4000 exemplaires et serons désormais présents dans neuf municipalités de la région, où nous comptons apporter la bonne nouvelle le plus honnêtement possible. Il y a tant à dire sur notre belle région, il y a tant de gens dont l’histoire mérite d’être racontée, mérite de ne pas être oubliée, tant de sujets à traiter et d’évènements à couvrir, qu’il fallait augmenter le nombre de pages pour rendre compte de toute cette richesse. J’invite tous ceux et celles qui voudraient collaborer à cette formidable aventure qu’est notre journal communautaire à ne pas hésiter à le faire. En ces temps de globalisation étourdissante, nous pensons répondre à un besoin réel. Nous tentons de le faire en offrant un produit de qualité, à l’image de ses lecteurs et, souhaitons-le, apprécié par une majorité d’entre eux.
Bonne lecture