Dans le dernier numéro de votre journal, un article portait sur l’annonce par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) de la présence d’agrile du frêne à Carignan et à Gatineau. Tout juste une semaine après la tombée des textes, l’ACIA a publié un communiqué pour alerter les citoyens de la présence de l’insecte ravageur sur l’île de Montréal près de l’Hôpital Louis-Hyppolite Lafontaine, dans l’est de la ville. Des mesures de restriction d’usage ont été prises concernant le déplacement de billes, branches, matériel de pépinière, copeaux et bois de chauffage. Le 9 août dernier, les autorités confirmaient la présence du coléoptère dans les comtés ontariens de Prescott et Russell, à l’est d’Ottawa. Durant la Semaine nationale de l’arbre et des forêts (19 au 24 septembre), l’agence fédérale a réitéré ses avertissements concernant le transport de bois. Dernièrement, une équipe de chercheurs d’universités canadiennes, américaines et du Service américain des forêts s’est penchée sur les coûts qu’engendrait la propagation des insectes ravageurs pour les instances locales. Les chercheurs ont estimé à 1,6 milliard $ les pertes liées aux frais que devront débourser les propriétaires américains pour remplacer leurs arbres et à la baisse de la valeur foncière de leur terrain. Jusqu’à maintenant, l’ACIA a confirmé la présence d’agriles dans 24 comtés en Ontario et 3 régions du Québec.
- Agroforesterie -
Agrile du frêne (suite)
Mathieu Voghel-Robert