Le 20 janvier dernier, 34 élus du pôle de Bedford (Notre-Dame-de-Stanbridge, Pike River, Saint-Armand, Bedford, Canton de Bedford, Stanbridge East, Saint-Ignace-de-Stanbridge et Stanbridge-Station) ont assisté par Zoom à la présentation du plan de relance par la firme Raymond Chabot Grant Thornton. Selon Daniel Tétreault, maire de Notre-Dame, la réaction des élus a été positive et enthousiaste.
« La volonté de travailler ensemble, d’unir les forces plutôt que de s’enfermer dans le chacun pour soi était palpable, a-t-il confié. Il faut dire que les résultats des récentes élections municipales de 2021 ont amené beaucoup de sang neuf à la table. » Selon lui, certaines de ces recrues ont exprimé leur surprise d’apprendre que, dans le passé récent, certaines municipalités branlaient dans le manche face à ce projet collectif.
D’autre part, il vaut la peine de signaler que trois conseillers de Stanbridge East ont assisté avec beaucoup d’intérêt à cette présentation d’un projet qui, jusqu’à tout récemment, ne soulevait guère l’enthousiasme de leur maire.
« Je crois, souligne Daniel Tétreault, qu’on est de plus en plus conscient que le refus de travailler ensemble mène droit dans le mur. Je pense qu’on a aussi compris qu’au lieu de se tirailler pour attirer à tout prix les projets dans sa cour, on choisira de les loger là ou ils feront le plus de bien à l’ensemble des communautés municipales.
La suite au début de février
Et maintenant, à quoi s’attendre ? Le maire de Notre-Dame explique que les municipalités recevront fin janvier le libellé d’une motion adoptant le plan stratégique de façon officielle. Les conseils municipaux pourront ajuster le texte avant de le soumettre au vote.
« Ces résolutions étant adoptées, nous demandons à chaque conseil de nommer deux élus comme représentants de leur municipalité à la table du comité de travail sur la relance, explique-t-il. Ça doit aussi se faire aux assemblées municipales de février pour qu’on puisse commencer le travail au plus tôt. »
Ce comité aura à déterminer par quels projets commencer. « Qu’on ne s’attende pas à ce que nous commencions par quelque projet pharaonique à coups de millions, prévient-il. Faut commencer par marcher avant de courir. »
Il faudra aussi que le public, les entreprises, le monde agricole, les organismes communautaires montent à bord.