Je ne sais pas si vous étiez comme moi ? J’avais hâte que 2008 s’en aille. Je l’avais assez vue. J’étais impatient de tourner la page, ou plutôt de changer de calendrier. Au recyclage les belles images de la Nouvelle-Écosse, bienvenue aux « pitounes » du nouveau calendrier de mon garagiste. D’autant plus impatient de changer d’année, car la nouvelle année sonne doux à mon oreille : 2009, le neuf, comme dans nouveau, propre, net, immaculé, vierge…
Pas la peine de vous dire que la réalité m’a vite rattrapé, soit par le retour au travail, soit par les inexorables factures, ou encore par les inepties médiatiques autour d’un Bye Bye insipide, ou d’une bande de Gaza assiégée… plus ça change plus c’est pareil.
Mais regardons 2009 d’un autre œil. Cette année marquera le centenaire de la naissance de Gabrielle Roy et de Ionesco. Les cent ans de l’invention du Polaroïd et du parfum No 5 de Chanel. Les cent ans de la Bugatti. On fêtera les soixante-quinze ans des deux sex-symbols du cinéma que sont Sophia Loren et Brigitte Bardot. On soulignera les cinquante ans de la création du bas-culotte, de la mode « Barbie ». On se rappellera la mort, il y cinquante ans, de Boris Vian dans le fond d’une salle de cinéma obscure. On commémorera le décès de Frank Lloyd Wright, l’un des plus prolifiques architectes américains. On fêtera le vingt-cinquième anniversaire du premier ordinateur MacIntosh de Apple, l’arrivée du « crack » dans les villes et la sortie du plus célèbre des films québécois pour enfants, La guerre des Tuques.
Ma foi, il y a là toutes sortes d’occasions pour faire la fête et lever son verre. Et pour ne rien vous cacher, cette année marquera mon cinquantième anniversaire. Je savais bien que 2009 allait être la bonne… enfin.
Bonne lecture.