Nouveauté dans les annales de Saint-Armand : une équipe complète présente des candidats à tous les postes. Les candidats ont une vision commune et un programme et entendent travailler de concert pour les réaliser. C’est l’équivalent d’un parti politique. Selon la loi québécoise qui régit les municipalités, l’appartenance à une formation politique n’est pas obligatoire, mais elle est permise par le ministère québécois des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT).
Quelle est donc la différence entre la situation que nous connaissions jusqu’ici et la présence d’une formation politique municipale ? Disons que, en gros, dans le cas d’un conseil municipal sans équipe, la vision du développement de la municipalité, le programme des actions du conseil municipal et son style de gestion sont principalement déterminés par le maire, qui est assisté des conseillers. Dans le cas d’une équipe, les aspirants conseillers participent, par avance et en collaboration avec l’aspirant maire, à l’élaboration de la vision, des actions et du style de gestion du conseil qu’ils espèrent former. En principe, cela permet une meilleure cohésion de l’éventuel conseil municipal qu’ils formeront et favorise une implication plus active des conseillers. À la condition que tous les candidats de l’équipe, ou une nette majorité d’entre eux, soient élus, il va sans dire. Les électeurs ont toujours le dernier mot. C’est la règle fondamentale de la démocratie.