La MRC de Rouville sera branchée à Internet haute vitesse
La Conférence régionale des Élus (CRÉ) de la Montérégie Est vient d’accorder 25 520 $ pour la mise en place d’un service d’Internet haute vitesse en milieu rural dans la MRC de Rouville. Rappelons que la CRÉ de la Montérégie Est est présidée par monsieur Arthur Fauteux, qui est également maire de Cowansville et préfet de la MRC de Brome-Missisquoi, dont fait partie Saint-Armand. Récemment, M. Bernard Généreux, président de la Fédération québécoise des municipalités (FQM), estimait qu’il était inacceptable que plusieurs centaines de milliers de citoyens n’aient toujours pas accès à ce service devenu aussi essentiel que l’électricité. M. Généreux lance un appel pressant au gouvernement pour que « 2011 soit l’année ou l’on aura complété le branchement de l’ensemble des régions par la mise en place d’un véritable plan numérique ».
Un projet de parc éolien divise Saint-Valentin
Au début de mars, quelques dizaines de personnes, dont plusieurs agriculteurs, se sont rassemblées à Saint-Valentin (Montérégie), pour manifester contre un projet de parc éolien dans la municipalité. Les manifestants répondaient à l’appel lancé par le Comité Don Quichotte, qui mène la charge contre le projet. Sept municipalités de la MRC du Haut-Richelieu sont opposées à l’implantation du parc éolien et de la ligne de transmission qui, selon elles, rendraient inutilisables une bonne partie des meilleures terres agricoles de la province. La compagnie Trans-Alta entend construire 21 éoliennes à Saint-Valentin et 4 autres à Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix. Pour raccorder les éoliennes au réseau, Hydro-Québec prévoit construire une ligne de haute tension de 7 kilomètres. Le projet de Saint-Valentin devrait entraîner des retombées économiques de deux millions de dollars pour le village et ceux de ses habitants qui ont accepté qu’une éolienne soit érigée sur leur terrain. Des audiences du BAPE sont en cours à ce sujet.
Une communauté rurale prend en main son magasin général
Ça se passe à Lac-des-Seize-Îles, une petite municipalité des Laurentides. On n’y dénombre que 160 habitants, mais la population grimpe à 800 au plus fort de l’été, lorsque tous les villégiateurs sont présents. En 2010, la propriétaire du magasin général met son commerce en vente. Un groupe de citoyens fait l’acquisition du bâtiment afin d’en assurer la pérennité. Une famille d’immigrants français installés dans le coin depuis deux ans décide de reprendre les commandes du magasin général. Le centre local de développement (CLD) des Pays-d’en-Haut octroie 20 000 $ pour le maintien de ce service de proximité, ce qui permet de procéder à quelques rénovations et de préserver quatre emplois dans le village. Le CLD songe en outre à offrir une subvention dans le but d’améliorer le service Internet haute vitesse et à contribuer au financement des activités entourant la pêche blanche sur le Lac-des-Seize-Îles.
Caisse populaire : services de proximité rapatriés à Bedford
En 2007, Saint-Armand perdait son centre de services et, en 2009, Saint-Ignace-de-Stanbridge subissait le même sort. En juin prochain, ce sera au tour de Frelighsburg et de Notre-Dame-de-Stanbridge. Les autorités de la Caisse populaire de Bedford ont pris ces décisions devant la baisse progressive de la fréquentation de ces points de service au cours des dix dernières années. Parallèlement à cette désaffection des opérations bancaires faites au comptoir, les transactions menées via Internet croissaient de quelque 1420 % ! Les membres des caisses populaires gèrent de plus en plus leurs comptes à l’aide de leur ordinateur ou de leur téléphone intelligent. Autres temps, autres mœurs.
Frelighsburg se mobilise contre la dévitalisation
Le comité Vitalité Frelighsburg, créé l’an dernier, a lancé une vaste consultation publique auprès des citoyens de ce village en proie à la dévitalisation. Depuis le 31 mars dernier, la population est appelée à donner son avis sur les moyens qui devraient être envisagés pour lancer un plan d’action constructif. Le comité juge qu’il est important de mobiliser la communauté autour d’un plan de développement qui pourrait contrer la dévitalisation. Selon le maire Roland Lemaire : « il est temps de se retrousser les manches afin d’attirer de jeunes familles et de revitaliser notre économie ».