Photo : Johanne Ratté
Suite à mon reportage intitulé Branle-bas de combat pour l’école Saint-François-d’Assise dans le dernier numéro, Mme Annick Falcon, qui préside le conseil d’établissement de l’école du Premier envol de Bedford, m’a contacté pour y apporter des correctifs. N’ayant pas en main une copie de sa déclaration aux commissaires de la commission scolaire du Val-des-Cerfs, je rapportais que Mme Falcon demandait à ceux-ci d’appliquer intégralement la politique des secteurs telle qu’adoptée en 2000… Hors, tel n’était pas le cas, et je m’en excuse auprès d’elle.
Depuis, Mme Falcon m’a remis une copie du document qu’elle lisait à l’assemblée des commissaires qui s’est tenue à Waterloo le 15 février 2011. Au départ, elle fait remarquer que sa démarche est partagée par Mme Guylaine Lamothe, présidente du conseil d’établissement de l’école Mgr Desranleau de Bedford. Considérant que la nouvelle politique de transport de la commission scolaire est équitable et responsable, elles l’accueillent favorablement.
Équitable : des balises claires quant aux modalités d’admissibilité. L’ancienne politique créait, selon elles, des situations dont l’impact sur le milieu était discutable. Ainsi, Mme Falcon cite le cas de sa fille étudiante en musique à Cowansville tout en disant savoir que certains parents n’étaient pas assujettis à la tarification du transport. Dorénavant, tous les parents faisant ce choix seront traités de la même façon… Aucune école ne sera avantagée au détriment d’une autre. Responsable : en protégeant les petites municipalités de l’exode des jeunes vers les villes centres et en préservant les écoles des villages environnants. En effet, à programmes éducatifs égaux, les parents analyseront davantage les conséquences du transfert de leur enfant vers une école d’un autre secteur. Bref, les deux femmes y voient une égalité des chances pour la réussite du parcours scolaire et remercient la commission scolaire pour avoir éclairci le dossier du transport.
Cette précision n’enlève rien au fond du reportage, qui soulevait une question très importante pour l’école Saint-François-d’Assise de Frelighsburg, à savoir, une menace de fermeture éventuelle advenant l’application de la politique de transport scolaire envisagée… Cette politique forcerait une trentaine d’élèves du secteur est de Stanbridge-East à fréquenter, contre la volonté des parents concernés, les écoles de Bedford. D’où une baisse radicale de la clientèle scolaire de Frelighsburg. Les parents dudit secteur demanderaient plutôt une révision des secteurs scolaires pour se détacher définitivement de celui de Bedford…