Gabriel Côté-Malette (photo : Famille Malette)
La route t’a fauché. Non, l’alcool n’était pas en cause. Non, tu n’étais pas au volant. La route t’a fauché comme elle nous en a enlevé d’autres de ton âge et de tous les âges.
Cette route que tu aimais tellement, en moto ou en auto. La mécanique n’avait pas de secret pour toi. La communication non plus, ce qui est rare chez un jeune homme. À l’aise avec les adultes comme avec les enfants et les gens de ton âge, ta gentillesse caractéristique t’ouvrait toutes les portes.
Nous reconnaissons ton bref passage sur cette boule en folie, comme un vent frais durant les jours de canicule et comme une petite laine durant les soirées d’automne. Tu auras vécu tes meilleures années.
À peine auras-tu connu le début des bouleversements perturbateurs causés par les générations qui t’on précédé. À peine auras-tu connu les courses contre la montre qui dominent trop souvent la vie adulte.
Le poète a dit : « Le temps que l’on prend pour dire Je t’aime est le seul qui reste au bout de nos jours ». Tu as pris ce temps. Peu de personnes ont appris si jeune à exprimer leur appréciation des autres, quels qu’ils soient, comme si tu avais déjà pressenti la brièveté de ton épisode sur terre. L’amour que tu as reçu de tes parents et de ton entourage, tu as su le semer autour de toi. Après ton départ, il continuera à fleurir dans le cœur de tous ceux qui t’ont connu
Merci Gab d’avoir été là.
Note : Gabriel Côté-Malette de Saint-Armand est décédé d’un accident de la route le 4 septembre 2011