Photo : Monique Dupuis
Le coucher du soleil
Chaque soir m’émerveille
Et n’est jamais pareil
Il s’endort quand il veut
Il se glisse dans le lac
Tel un grand insomniaque
S’enroule, voluptueux
Sous des draps couleur feu
Avant de disparaitre
Prouvant qu’il est le maître I
Il lance des flammes ardentes
Aux couleurs chatoyantes
En vain, le lac désespéré
Tente de le garder
Trop tard. Car comme chaque soir
Il s’en va, nous laissant dans le noir
Disparu dans l’autre bout du monde
Là où l’aube s’éveille, le soleil lui, renaît
Et dans un autre lac il se reflète dans l’onde
Tout compte fait
Le soleil ne s’endort jamais