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Il n’y a pas si longtemps existaient deux couleurs pour dépeindre nos allégeances politiques, le rouge et le bleu. Aujourd’hui, le cercle chromatique est pleinement utilisé par tous les partis politiques confondus. On peut voter vert, voter orange, voter bleu, rouge, jaune, violet, arc-en-ciel, les choix sont nombreux. Aux dernières élections provinciales, un nombre record de candidats se sont présentés alors que, dans notre comté, dix candidats se sont fait la lutte. Du jamais vu ! Nous sommes restés Rouge à Québec et Orange à Ottawa, deux couleurs qui bientôt enflammeront mon érable à sucre.
La liberté d’expression est une des bases fondamentales de la démocratie, nous assure-t-on. Malheureusement ou heureusement, c’est selon, je ne twitte pas et je n’ai pas de compte Facebook. Les médias sociaux ne m’intéressent pas vraiment. Cependant, on peut s’inquiéter avec raison des dérapages verbaux dans la twittosphère, où les messages haineux et grossiers se propagent de manière alarmante. Perdus dans la masse invisible du cyberespace, la tyrannie de l’anonymat s’étend, dans cette vaste zone grise sans balises. Inquiétant.
Il n’y aura pas cet automne de petites rondelles noires qui glisseront sur une surface blanche dans nos écrans cathodiques. Le billet vert faisant foi de tout, le hockey professionnel est encore une fois lockouté. Très bien ! Alors sortons de nos salons et allons visiter nos artisans, allons porter un toast à nos vignerons, allons croquer la pomme, allons aux concerts, allons au salon des métiers d’art, allons dehors admirer le grand spectacle des couleurs… avant l’hiver.
Bonne lecture.