La cabane de Simon Lyster, en pièces sur pièces, 1784
Milieu avril, on a sorti le vélo. On l’a bien bichonné. Milieu/fin mai, on s’est refait des mollets. Et là, milieu juin, une question : où on va ? Dès le 22 juin, une réponse nouvelle : on va découvrir le patrimoine historique bâti de Saint- Armand.
Issu des cerveaux surchauffés des membres de la Société de développement de Saint-Armand, la mise en valeur du patrimoine bâti de notre village prend la forme d’un circuit patrimonial disponible soit sur dépliant papier, soit sur appareil mobile (téléphone intelligent, tablette etc.).
Si on dispose de l’un de ces bidules, on se rend à l’une des bornes interactives présentes dès le 22 juin dans le village et on passe son appareil vis-à-vis le code à barres sur la borne. Le téléphone ou la tablette affichent aussitôt le trajet. En touchant les lieux indiqués, une voix suave vous raconte de quoi il s’agit. Et c’est gratuit.
Le circuit identifie une douzaine de lieux chargés d’histoire. Certains, comme la très modeste cabane en pièces sur pièces de Simon Lyster, date des tout débuts du village de Philipsburg. D’autres, comme les maisons de style géorgien de la rue Montgomery, datent des premières prospérités du XIXe siècle. Gare, chapelles et pont couvert n’ont pas été oubliés.
Appuyé financièrement par la municipalité, le projet vise deux buts. D’abord, bien sûr, inciter les Armandois à approfondir leur connaissance de ces lieux, des gens qui y sont reliés et des moments historiques qui s’y rattachent. Ensuite, offrir aux visiteurs venus d’ailleurs pour découvrir notre région, un petit bonus : un circuit intriguant, aux découvertes surprenantes. S’il se trouvait que le visiteur estime encore plus notre village, tant mieux. S’il se trouvait qu’il séjourne un peu plus longtemps chez-nous et qu’il y laisse un peu plus de ses dollars, qui s’en plaindrait ? Le crime ne paie pas, c’est connu. Pour le patrimoine, ça reste à voir.